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Presles – les sobriquets

Presles – les sobriquets 1



NOTE DE LA RÉDACTION

Cet ouvrage a nécessité un travail de recherche très important et souvent, pour son information, Ernest GRAVY a été confronté à des inexactitudes, entre autres en ce qui concerne les dates indiquées et les témoignages collectés durant de nombreuses années.

Aussi, nous mettons en garde le lecteur de n’utiliser les informations que pour connaître les spots (sobriquets) de nos aïeux plutôt qu’à des fins de recherches généalogiques.

 

AUX LECTEURS


Selon Larousse, le sobriquet est un surnom donné le plus souvent par dérision à une personne, dans le sens d’une plaisanterie ou d’une moquerie amère.

Dans notre patois local, le sobriquet se dit « li spot », d’où cette expression wallonne « cès djins là sont spotès », ce qui veut dire en français que ces gens-là, qui ont un nom familial bien établi, sont affublés d’un surnom ou « spot ».

Quoique nous disions ci-avant que le sobriquet a été donné à un individu par plaisanterie, cela n’est pas tout à fait exact, car des familles, des isolés, ont été « spotés » du nom du métier qu’ils exerçaient, du nom d’où les représentants étaient originaires ou du lieu où ils habitaient, d’une particularité physique relative à leur anatomie, de leurs comportements, faits ou gestes, etc.

Le peuple avait ses usages et ses coutumes. Les habitants de nos régions, pour la plupart illettrés, ne connaissaient pas l’administration de l’État-Civil et ses rouages, comme de nos jours. L’appellation verbale et coutumière, tirée de la logique des choses, renseignait sûrement mieux nos pères que le plus bel extrait d’État-Civil couché sur un parchemin.

Néanmoins, les Cours de Justice d’alors et les curés des églises n’entendaient pas ce langage. Lors de la rédaction des actes, les noms avancés (même les surnoms) étaient soigneusement enregistrés. Il nous sera permis d’en trouver des variantes au cours des ans.

Que la forme naïve de certains noms nous laisse parfois rêveur ou nous fasse sourire, il n’en est pas moins vrai que si nous ne parvenons pas toujours à fixer l’origine des noms familiaux, ces appellations simples vaudront pour un grand nombre de familles, dont des représentants vivent encore actuellement.

Au XIVe siècle, si pas déjà avant, malgré des noms de famille bien établis, le « spot » était d’usage. Il n’est pas rare de trouver un individu dont le nom de famille est bien établi affublé d’un surnom.

Qu’un sobriquet ait été donné familièrement ou d’une manière ironique à celui qui le portera, il le transmet bien souvent à sa descendance et nous aurons l’occasion de l’ouïr ou même de le relever dans les écrits.

Cette coutume de donner un « spot » à quelqu’un était courante encore au siècle dernier. De nos jours, cet usage se perd, seuls quelques enracinés résistent encore dans nos corons. Sa disparition provient de ce que le peuple n’est plus illettré, l’instruction obligatoire joue son rôle en apprenant à l’enfant dans son plus jeune âge, à dire et à écrire son nom. Les services administratifs ne connaîtront plus l’individu que sous son nom familial (s’il n’est pas encore codé).

Nous savons et nous connaissons qu’en ce XXe siècle – moderne et civilisé, dit-on – des individus qui, malgré leur nom de famille établi, sont mieux connus sous leur « spot ». Exception, diront certains ; peut-être bien, mais c’est aussi un reste de survivance de la culture des bonnes gens de chez nous, vivant au siècle passé.

Des habitants de Presles, comme leurs semblables d’autres localités, n’échappèrent pas aux surnoms ou « spots ». Au siècle dernier, dans notre village, il en existait encore assez. Nous avons été tentés de les relever pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli.

Notre intention n’est pas, comme d’autres peuvent l’avoir fait, de donner une suite alphabétique brève et sèche des sobriquets rassemblés en ne donnant que les correspondants de ceux ou celles qui ont été surnommés. Selon nos moyens, nous augmenterons ces quelques pages par des renseignements, état-civil, dates, professions, etc. lorsqu’il nous sera possible de le faire.

Il y aura bien sûr des redites, mais permettez-moi d’exprimer ma pensée en wallon de Presles : « on aurè bén dou plaîji à fé dès jènéalojîyes sobriquètoises » 2, tant les représentants des familles presloises d’il y a cent ans et plus, s’alliaient entre eux, chez eux, sans bien souvent aller chercher un jouvenceau ou une dulcinée à l’étranger.

Nous n’aurons certes pas la prétention d’être complet, sûrement il y aura des oublis : en conclusion nous dirons qu’au regard du privilégié qui n’était pas « spoté », celui qui a été surnommé ne s’en offusquait pas, était heureux de vivre dans son sort, car il en était ainsi dans les usages et les coutumes des temps révolus.



*****



PRÉLIMINAIRES



Le « spot », nous l’avons dit, est un sobriquet ou un surnom qui a été appliqué à tel homme ou telle femme, à diverses dates et en raison de telles choses. Nous en donnerons ici, que les lecteurs retrouveront dans les pages suivantes. À noter que, au cours du XXe siècle, les « spots » se perdront et que, de nos jours, ils ne seront plus d’usage, en tenant compte de ceux qui résistent encore malgré tout.

Certaines personnes étaient « spotées » :

  1. d’après la couleur des cheveux. Exemple : li Roudje, li vîy Roudje, Émile dou Roudje, li gros dou Roudje, li Blanc Mârtchand (celui qui capturait les taupes au château), li Blanc Mindjot (le vétérinaire Canabot de la Lumerodje), li Blanc Tayène (il habitait près des terres Tayenne), li Blanke dou Soyeû, li Grîje, les Mauricos qui avaient les cheveux noirs, li Pwèl (le poil), …

  2. d’après un défaut ou une qualité corporelle. Exemple : li p’tit Djan, li p’tit Magnelèt, li grand Michèl, li grand Bourlèt, li gros dou Roudje, li gros Burton, li gros Dock, li grande Rosa, li grande Tèrése, li crolè Maurico, li Chalèt Genot, li Lotchèt (qui avait les cheveux sur le front et les oreilles), …

  3. d’après leur métier. Exemple : li Tchaurlî, li Mon.nî, li Champète èt li viy Champète, li Soyeû, li Talieûr, li Cordonî èt li Gorlî, li Facteur, li Maîsse, li Gârde, li Munusier èt l’Cuv’lî, li Maçon èt li Blankicheû, li Maurlî èt l’Madjustère, li Mârchau èt li Tayandî, li Cinsî èt l’Dardinî, li Puyetî, li Pètrolî, li Bèrdjî, lès Lindjères èt l’Accoucheûse, li Coustrî, li Cwèfeû, lès Tchanetîs (parce qu’ils vendaient du chanvre et des cordes de chanvre), …

  4. d’après un nom de soldat. Exemple : li Chasseûr (qui avait été chasseur à pied), li Lancier (qui avait été soldat dans un régiment de lanciers ou avait des jambes arquées d’avoir monté à cheval) ;

  5. d’après le lieu d’où ils provenaient. Exemple : Sintdjôr (habitant au coin de la ruelle du même nom, rue Saint Georges), li Flamind, l’Amèricain (qui revenait d’Amérique) ;

  6. d’après leur démarche. Exemple : li Chorète (marchant d’un pas pressé), lès Gadines (elles couraient de manière désordonnée comme des chèvres) ;

  7. d’après un jeu, un animal. Exemple : li Briche, li Furèt, Bubûse, …

  8. d’après leur caractère. Exemple : li Deûr, li Pwèl (méchant, mauvais caractère) ;

  9. d’après leur appartenance familiale. Exemple : lès cès d’èmon Moureau, d’èmon Mârdjo, d’èmon Sylvère ;

  10. d’après une déformation de leur nom ou prénom. Exemple : èmon Zante (Alexandre), Lichi (Achille), Marique (Mary), Cisse (Narcisse), Bâbe (Barbe), Nonôre (Éléonore), …



N.B. :le millénaire qui suivra un nom de famille indiquera plus ou moins la date citée du sobriquet.



*****



Famille : ANCIAUX

Surnom : lès Mârdjo

Ascendant Henri Anciaux, épousa Marie-Joseph Marchand, dite Mârdjo.

 

  • Émile-Antoine Anciaux dit Émile Mardjô, cultivateur, né à Presles le 8 septembre 1855, épousa en 1875 Augustine Keuwez.

 

  • Émile Anciaux dit Émile Mârdjo, né à Presles le 19 avril 1881, épousa Firma Martin, née à Presles le 1er novembre 1890. D’où :

 

    • Firmin Mârdjo, né à Presles le 18 décembre 1907.

Cultivateur, habitants du Coumagne.

 

D’une autre branche :

  • Henri Anciaux dit Henri Mârdjo, né à Presles le 16 juin 1867, épousa Émilie Genot, née à Presles le 5 juin 1871. D’où :

 

    • Raymond Anciaux dit Raymond Mârdjo, né à Presles le 21 février 1908, épousa Madeleine Mary, née à Presles, le 17 février 1908, dont postérité.

Aussi cultivateurs à la rue des Wespes (Waibes).

 

 

Famille : ARNOULD

Surnom : lès Bèriques

 

  • Joseph Arnould dit Djosèf Bèrique, cabaretier au Paradis des Chevaux, maintenant rue des Haies.

 

  • Barbe Blampain dit Bâbe, épouse de Joseph Arnould, elle savait couper les cheveux et faire la barbe aux clients du cabaret.

 

  • Émile Arnould dit li grand Bèrique, frère de Joseph Arnould, houilleur, célibataire, habitait au même lieu que son frère.

 

  • Céline Arnould dite Céline Zouye (œil), sœur de Joseph et Émile Arnould, épousa Djosèf Evrard.

 

 

Famille : BAUDELET

Surnom : lès Baud’let

 

  • Adrien Baudelet dit Driyin dit li vîy pâge, taillandier sur la place Communale (sic).

 

  • Joseph Baudelet dit Jos, secrétaire communal et chantre-clerc.

 

  • Émile Baudelet dit Bubûse, frère de Joseph Baudelet, il aurait subi un échec aux élections communales, d’où une « buse ».

 

  • Gustave Baudelet dit li Madjustêre, chantre à l’église, secrétaire communal, épousa Mathilde, fille de J.B. Doyen et Éléonore Paternotte.

 

De nombreux représentants de la famille Baudelet œuvrèrent dans leur atelier de taillanderie durant la 2ème moitié du XIXe siècle jusqu’à 1936.

 

 

Famille : BLAMPAIN

Surnom : lès Tchaurlî

 

  • Justin Blampain dit Justin li Tchaurlî, charron, cabaretier, abatteur de porcs (tocqueû d’pourçias), né à Presles le 25 août 1848, épousa Marie-Catherine Husson, née à Presles, le 26 juillet 1852, habitèrent rue des Taillandiers.

 

  • Pierre-Joseph Blampain dit Piêr-Djosèf dou Tchaurlî, né à Presles le 1er août 1872, épousa :

 

    • Valentine Robert, née à Presles le 3 août 1875, dont un fils :

      • Nestor Blampain

 

    • Julia Wauthiez, veuve de Ferdinand Sente, dont un fils :

      • Armand Blampain dit Eugène dou Tchaurlî , né à Presles le 10 mars 1912, menuisier, épousa Simone Hubert, née à Mettet le 12 octobre 1913, il y a postérité, demeurèrent rue Grande.

 

  • Georges Blampain dit Georges dou Tchaurlî, né à Presles le 11 mai 1887, épousa Adèle Hubaux, née le 3 juillet 1890, dont :

 

    • Hermance dou Tchaurlî, née à Presles le 24 juin 1920, célibataire, rue des Taillandiers.

 

Joseph et Georges, frères, œuvrèrent comme charrons, mais leur métier n’étant plus rentable, travaillèrent au chantier des bois du charbonnage du Carabinier, à Pont-de-Loup.

 

  • Florent dou Tchaurlî, né à Presles le 17 août 1877, jardinier au château des Gaux, à Châtelet, puis à Ransart, épousa Marie-Claire Bohon, née à Presles le 7 novembre 1885, il y a postérité.

 

  • Octâve dou Tchaurlî, charron, rue des Sablières à Châtelet.

 

TCHAURLΠ: nom wallon du métier de charron, celui qui fait des chars, des charriots.

 

 

Famille : BOLLE

Surnom : lès Tchîpes

 

  • Albert Bolle dit Bert Tchîpe

 

    • Ses enfants : Isaac, Thèrése, Victorine =Torine Tchîpe = Bolle.

 

 

Famille : BRACHOTTE

Surnom : lès Brâtchote

 

  • Jean-Baptiste Brachotte dit Batisse Brâtchote

  • Joseph Brachotte dit Djosèf Brâtchote

  • Li Blanc Brâtchote : fils de Pierre et de Françoise Marchand, qu’on trouva assassiné dans sa maison à la Sarte sous-Châtelet.

 

Les représentants de la famille Brachotte œuvrèrent dans le métier de boulanger, de père en fils, pendant un siècle et demi.

 

 

Famille : CHAPELLE

Surnom : lès Tchapèle

 

  • Ghislain (en fr. Josèf ou Twène) Chapelle dit Djislin Tchapèle, né à Corroy-le-Grand le 1er juin 1883, maçon-élagueur, épousa Rosalie Tilmant dite Laliye Maurico, née à Presles le 10 décembre 1885, dont :

 

    • Maurice Chapelle dit Maurice Tchapèle, né à Presles le 3 janvier 1907, instituteur honoraire à Fosses-la-Ville, épousa Lucienne Adam, née à Aiseau, le 28 décembre 1900, dont :

      • Paula Chapelle, auxiliaire sociale à l’hôpital civil de Charleroi.

 

Cette famille habita la petite maison à l’entrée des Prés Burnaux.

 

 

Famille : CHARLIER

Surnom : lès Matiène

Ascendant Materne Charlier, 1726.

 

  • Xavier Charlier dit li vîy Matiène, né à Presles le 22 juin 1858, épousa Marie-Thérèse Marchand, dont :

 

    • Louwisse Matiène, née à Presles le 3 août 1881, épousa Émile Gravy.

 

    • Palmîre Matiène, née à Presles le 1er octobre 1882, épousa Victor Gravy.

 

    • Henriette Charlier dite Ryète Matiène, née à Presles le 28 mars 1884, épousa Fidèle Lejour.

 

    • Marie Charlier dite Marie Matiène, née à Presles le 16 août 1885, épousa Jean-Baptiste Gilles.

 

  • Xavier Charlier dit li Blanc Matiène.

 

Matiène est une déformation de Materne.

Famille de cultivateurs qui habitèrent à la rue Grande et au Coumagne.

 

 

Famille : DELFORGE

Surnom : Figotte

Originaire de Villers-Poterie (Figotterie).

 

  • Victor Figotte = Victor Delforge, né en 1839, épousa Marcelline Gravy, dont trois enfants, nés à Presles.

 

  • Victor Delforge dit Victor Figotte, né le 5 février 1860.

 

  • Florent Delforge dit Florent Figotte, né le 29 juillet 1862, épousa Augustine Maingeot dite Titine d’Jean, dont :

 

    • Marie-Louise Delforge, née le 30 mars 1888, qui s’allia à Émile Hébrant, sans hoirs.

 

  • Émile Delforge dit Émile Figotte, né le 15 décembre 1868, épousa Adrienne Lemaire dont :

 

    • Lucien Delforge, tué au début de la guerre de 1914-1918.

 

 

Famille : Devigne

Surnom : dou Moulin

Ascendant èl petit Bayi – Jean-Baptiste-, marié à Anna Devigne.

 

  • Camille Devigne dit Camille dou Moulin, né à Bouvignes le 25 juin 1857, épousa Constantine Pochet, née à Presles le 23 novembre 1865, dont :

 

    • Angèle, née à Presles le 2 juin 1904, épousa Ernest Scaillet, né à Florennes le 2 avril 1897.

 

  • Marie Devigne dite Marie dou Moulin.

 

 

Famille : DEWEZ

 

  • François Dewez dit èl gatte, resta célibataire.

 

  • Lucie Dewez dite èl pètite louwisse, sœur au précédent, épousa Eugène Lambot.

 

 

Famille : DOYEN

Surnom : Tchiquète

 

  • Joseph Doyen dit li Tchiquète, né à Châtelet en 1885, épousa Anastasie Pouleur.

 

  • Ernest Doyen dit li fî da Tchiquète.

 

Tchiquète est un diminutif de tchiques qui signifie petits cailloux retirés des mines de fer au lavoir des Binches.

 

 

Famille : DUCULOT

Surnom : lès Culots

Ascendant : Françwès du Culot (1750), épousa Marie-Françoise Grenier.

 

  • Pierre-Jh. Duculot dit Pierre Culot, né à Presles en 1849, épousa Chrisoline Cornille dont :

 

    • Juliette Duculot dite Juliète Culot, née à Presles le 6 septembre 1872, épousa Pierre Burton, dont :

      • Hélène Burton, née à Presles.

      • Félicien Burton, né à Presles le 14 septembre 1904, épousa Mathy Madeleine, née à Molenbeck le 17 avril 1904, commerçant en chaussures à Châtelet.

 

  • François Duculot dit Françwès Culot, épousa Catherine Haut, née à Ham-sur-Sambre, accoucheuse, dont :

 

    • Ermeline Duculot, née à Presles le 24 avril 1897, épousa Georges Gonze, né à Mettet le 12 mars 1888, dont postérité.

 

Catrinau est la fusion par euphonie du prénom et du nom en un seul : Catherine Haut.

 

 

Famille : DUMONT

  • Jean-Baptiste Dumont dit Bâtisse di Farjôle, journalier à Falisolle, épousa Rosalie Mathieu, dont :

 

    • Rosa Dumont dite Rosa, épousa Joseph Loriaux.

 

    • Octavie Dumont dite Tavîye, épousa Baptiste Brachotte, demeurant à la rue Haute, où sont encore situées « les maujos Brâtchote » profession de boulanger.

 

 

Famille : DUQUENNE

Surnom : Monjaque

 

  • Léon Duquenne dit Georges dit Lèyon Monjaque, cultivateur, né à Monceau-sur-Sambre le 25 avril 1896, décédé à Presles, épousa Émilia Goemans dite Man.mia, née à Châtelet le 25 avril 1896, dont :

 

    • Marie-Thérèse, née à Châtelet le 12 juillet 1923, épousa Henri Lejour, cultivateur, né à Presles le 25 janvier 1919.

 

Les façades de la maison en pierre où habita Monjaque ont été transformées et rebâties en brique par son petit-fils Claude Lejour, au Coumagne (rue Grande, 90).

 

 

Famille : FREDERIC

Surnom : les Tote

 

  • Fidèle Frédéric, épousa Marie, dont :

 

    • Émile dit Émile Tote

 

    • Léontine dite Lontine Tote

 

    • Eugènie dite Gènie Tote

 

    • Fidèle dit Fidéle Tote

 

 

Famille : FREDERIC

 

  • Fidèle Frédéric dit èl vîy Tchè (1837).

 

  • Émile Frédéric dit Tchèna, épousa Thérèse Tilmant dite èl pètite Claire, et frère du Boleau.

 

  • Fidèle Frédéric dit èl Boleau (1858), épousa Virginie Dewez.

 

  • Thérèse Tilmant dite èl pètite Claire, épousa Émile Frédéric.

 

 

Famille : GENOT

Surnom : lès Janots

 

  • Edmond Genot dit li Sacau, né à Presles le 14 mai 1873, cabaretier, habita à la rue de l’Église, dont :

 

    • Alphonsine Genot dite Fonsine, née à Presles le 28 avril 1900, épousa Armand Guyaux, né à Presles le 17 septembre 1897, habitèrent à la Rochelle.

 

    • Rosina Genot dite Nina, née à Presles le 19 juin 1906, épousa Ghislain Fabry dit Gislin, né à Liège le 25 juillet 1901, habitèrent à la Rochelle.

 

    • Ernest Genot, né et décédé à Presles, célibataire.

 

  • Claire Genot dite li pitite Clêre, épousa Julien Tilmant, tenanciers d’un cabaret à la rue du Pont.

 

  • Ursmer Genot dit Bètchète, marié à Rose de Sart-Eustache dite Rose dou Sau(r)t.

 

  • Louis Genot dit li Chalèt Genot, né à Presles le 5 mai 1877, épousa Anna Borck.

 

  • Marie Genot, épouse séparée de Joseph Delfosse dit Joseph le facteur.

 

 

Famille : GILLE

 

  • Jean Gille dit Djan Louwisse.

  • Thérèse Gille dite Tèrése Châle.

  • Julie Gille dite Juliye di Djan d‘Baulèt.

 

 

Famille : GILLES

Surnom : lès Fouyés

Ascendant : Feuillen Gilles, épousa Victoire Grenier dite Taye ou Tée Sint Djôr (sœur de Xavier Grenier), cultivateurs au Coumagne.

 

  • Thérèse Gilles dite Tèrése Fouyé, née à Presles le 25 janvier 1866, épousa Émile Lorent dit Émile dou Roudje, maréchal-ferrant, cabaretier, habitèrent place communale, dont :

 

    • Louisa Lorent, née à Presles le 15 avril 1896, restée célibataire.

 

  • Jean-Baptiste Gilles dit Batisse Fouyé, né à Presles le 3 octobre 1870, épousa Marie Charlier dite Mariye Matiène, dont :

 

    • André Gilles, né à Presles le 18 juillet 1902, cultivateur au Coumagne, épousa Henriette Gustin dite Riyète, née à Saint Gérard le 1er juillet 1907, dont postérité.

 

  • Rosalie Gilles dite Laliye Fouyé, née à Presles le 3 février 1878, épousa Jules Dambly, né à Wellin le 29 avril 1871, décédés tous deux à Presles en 1952. Cultivateurs rue Grande, dont :

 

    • Henriette Dambly, née à Boussu le 3 novembre 1905, décédée à Presles en 1952, épousa Joseph Dausimont, instituteur à Gougnies, aussi décédé, dont :

      • Olivier Dausimont

 

    • Henry Dambly, né à Presles, décédé à Châtelet, médecin vétérinaire, épousa Adrienne Dausimont, sœur au précédent, demeurant à Châtelet, ayant postérité.

 

 

Famille : GILLE

Surnom : lès Djîles

 

  • Djosèf Djîle èl boutchî = Joseph Gille

 

  • Sa fille Adline dou Boutchî = Adeline Gille, née à Presles le 11 juillet 1864, épousa Léopold Mainjot ou Paul l’aveûle, en raison de ce qu’il devint aveugle. Ce ménage habita à la rue des Wespes (Waibes), tenanciers d’un cabaret avec épicerie. Dans la façade, une potale est dédiée à sainte Adèle pour la maladie des yeux.

 

  • Li Curton = Joseph Mainjot, né à Presles le 20 janvier 1891, fils des précédents.

 

  • Georges Mainjot, époux Lucina Remy

 

 

Famille : GILLES

Surnom : lès Djîle quatôze fèsses

 

  • Jean-Joseph Gilles dit Djan-Djosèf Djîle, né à Presles, épousa Lucie Genot, dont :

 

    • Espérance Gilles dite Pèrance, née à Presles le 25 août 1848, épousa Jean-Eugène Marc.

 

    • Marie-Joseph Gilles dite Mârd-Josèf, née à Presles le 3 août 1850, épousa Bernard Bricoult.

 

    • Marie-Anne Gilles dite Mârianne, née à Presles le 10 novembre 1852, épousa Jules Bouxin.

 

    • Rosalie Gilles dite Laliye, née à Presles le 7 janvier 1854, épousa Frédéric Bureau.

 

    • Marie-Thérèse Gilles dite Mâriye-Tèrése, née à Presles le 14 mai 1857, épousa Désiré Boccart, cordonnier, dont :

      • Fernand, coiffeur, né à Châtelet le 11 mars 1897, célibataire. Demeurèrent au Bordinois

 

    • Félicité, née à Presles le 1er juillet 1859, épousa Jules-Léopold Gouroin.

 

    • Fidèlina Gilles, née à Presles le 3 mai 1864, épousa Paul Ballez.

 

Le surnom « Quatôze fèsses » a souvent été attribué aux familles qui n’avaient pour toute progéniture que sept filles.

 

 

Famille : GRAVY

Surnom : lès Cisses

 

  • Alexis Gravy (en wallon : Alèçis) dit li viy Cisse, né en 1818, épousa Lucie Rifflart.

 

  • Victor Gravy dit Victôr Cisse, épousa Palmyre Charlier, dont :

 

    • Raymond Gravy, décédé.

 

    • Olivier Gravy, épousa Gilberte Grenier, marchand de salaisons à la Rochelle.

 

CISSE en wal. Alècsis. Fém. Alècsisse, par aphérèse des précédents.

 

 

Famille : GRAVY

 

  • Alexis Gravy dit Quiqui Gravy, né à Presles en 1841, décédé en 1910, épousa Mélanie Jacquet, aïeux de Gravy Ernest, votre serviteur, qui habitèrent rue Al Croix.

 

  • Célestine Gravy dite li grosse Gravy, sœur au précédent, née et décédée à Presles, épousa :

 

    • Stanislas Lambot dit Stanis.

 

    • Désiré Mainjot dit Zirè.

 

ou li grosse Mindjô en raison de son second mariage.

 

 

Famille : GRAVY

 

Jean-Baptiste Gravy dit Batisse dou Sourdeau né à Presles le 2 janvier 182

(voir document 1830)

 

 

Famille : GRENIER

Surnom : Sint Djôr

 

  • Victoire Grenier dite Taye ou Tée Sint Djôr, épousa Feuillen Gilles, sœur de Xavier Sint-Djôr.

 

  • Xavier Grenier dit Zavier Sint-Djôr.

 

  • Gaspard Grenier dit Gaspard ou Djosèf Sint-Djôr, né à Presles le 6 janvier 1880, cultivateur, épousa Gustavine Guyaux dite Tavine, née à Aisemont le 29 mars 1888. Ils habitèrent Place Communale. Dont :

 

    • Émile, né à Aisemont le 25 mars 1914, secrétaire communal à Presles, ensuite à Villers-Poterie et à Gougnies, épousa Georgette Meuter, née à Châtelet le 3 mai 1918. Habitent à Villers-Poterie.

 

    • Renée, née à Aisemont le 7 avril 1918, épousa Robert Jacqmin, né à Falisolle le 15 novembre 1919, militaire de carrière. Habitent Aisemont.

 

    • Gilberte, née à Presles le 29 août 1926, épousa Olivier Gravy, né à Presles le 30 juillet 1919, représentant en salaisons. Habitent à la Rochelle.

 

  • Thérèse Grenier dite Tèrése Sint-Djôr, sœur de Gaspard née à Presles le 18 octobre 1882, resta célibataire.

 

La ruelle Saint George était dénommée populairement « li rouwale Sint Djôr ».

 

 

Famille : HENIN

Surnom : lès Djoyeus

Ascendant : Françwès dou Djoyeû = François Henin, né à Pont-de-Loup le 13 juin 1856, épousa Adèle Tilmant, dite Adèle Maurico, née le 15 janvier 1853.

 

  • François Henin dit Françwès dou Djoyeû, né à Presles le 12 septembre 1877, épousa Célina Lejour, née à Presles le 17 janvier 1878. Cultivateurs au Bordinois.

 

  • Joseph Henin dit Djosèf dou Djoyeû, né le 9 octobre 1884.

 

  • Antoinette Henin dit Twènète dou Djoyeû, née à Presles le 13 octobre 1890, épousa Gaston Dubuisson, né à Marchienne-au-Pont, décédé accidentellement, rue de Namur à Châtelet, dont :

 

    • Armande Dubuisson, née à Presles le 24 avril 1923, épousa Joseph Galloy dit Djosèf, né à Châtelet le 26 juin 1906, habitant au Bordinois.

 

  • Jeanne Henin dite Jane dou Djoyeû, née à Presles le 14 mai 1903, épousa Floris Blaimont, né à Châtelet le 18 septembre 1899, cultivateur au Bordinois. Il y a postérité.

 

 

Famille : JACQUY

Surnom : lès Tchanetis

Ascendant : Pierre-Joseph Jacqui, enfant naturel de Catherine Jacqui, né à Presles en 1827, épousa en 1844 Anne Kinard.

 

  • Pierre Jacquy dit Piêre Françwès li Tchanetî, né à Presles le 14 octobre 1844, épousa Catherine Marchand, née à Presles le 28 février 1846.

 

  • Lès èfants dou Tchanetî, tous nés à Presles :

 

    • Fonse ou Fofonse dou Tchanetî, né le 20 décembre 1869.

 

    • Anne Joseph Jacquy dite Anne-Djô dou Tchanetî, née le 17 février 1872.

 

    • François Jacquy dit Françwès dou Tchanetî, né le 4 mai 1874.

 

    • Mariye Jiline dou Tchanetî, née le 18 novembre 1876.

 

    • Gustâve dou Tchanetî, né le 21 mai 1880, épousa Anna Borck.

 

    • Irma dou Tchanetî, née le 21 février 1883.

 

    • Ernès dou Tchanetî, né le 5 juillet 1886.

 

    • Omer dou Tchanetî, né le 19 septembre 1888, tué à la guerre de 1914-1918.

 

  • Marie Jacquy dite Marie dou Tchanetî, née à Presles le 6 février 1876, épousa Guillaume Tilmant, briquetier, né à Presles le 11 juillet 1863, habita rue de Fosses.

 

  • Ernest Jacquy dit Ernès dou Tchanetî, né à Presles le 5 février 1886, épousa Marie Mollet, née à Presles le 3 novembre 1891. Ouvrier mineur. Habita place Communale.

 

  • Eva Jacquy dite Eva dou Tchanetî, née à Presles le 6 décembre 1897, épousa Gustave Pesleux, né à Canneton (États-Unis) le 17 octobre 1897. Demeurèrent rue Grande où ils faisaient un commerce de denrées alimentaires.

 

  • Marie-Joseph Jacquy dite Anne-Djô dou Tchanetî, née à Presles le 17 février 1872, épousa Louis Sarteau, né à Châtelet, le 13 novembre 1869, ouvrier mineur. Demeurèrent rue Grande. Elle fêta son centième anniversaire en 1972 et décéda en 1974, chez sa fille Julia Sarteau, demeurant à la rue Al Croix.

 

  • Marie Jacquy dite Marie dou Tchanetî, née à Presles le 11 mars 1859, épousa Adrien Brachotte, habita Place Communale.

 

TCHANETÎ signifie marchand de chanvre, cordes et graines.

Li tchane : le chanvre.

 

 

Famille : LEJOUR

 

  • Fidèle Lejour dit li mayeûr, né à Presles le 8 avril 1886, y décéda, épousa Henriette Charlier, dont :

 

    • Henri Lejour, né à Presles le 15 janvier 1919, épousa Marie-Thérèse Duquenne, née à Châtelet le 12 juillet 1923. Cultivateurs, rue Grande, dont postérité.

 

 

Famille : LORENT

Surnom : lès Roudjes

 

  • François Lorent dit Françwès li Roudje, épousa Christine Pouleur dite Crustine.

 

  • Émile Lorent dit Émile dou Roudje, épousa Thérèse Gilles, dont une fille héritière :

 

    • Louisa Lorent dite Hélène, née à Presles le 14 avril 1896, célibataire.

 

    • Hélène Lorent dite Louisa

 

  • Émile Lorent dit li gros dou Roudje, né et décédé à Presles, épousa Laure Mollet, née à Presles le 1er août 1877, sans hoirs.

 

  • Joseph Lorent dit li Tcho dou Marchau, père de Joséphine Lorent, née à Presles le 27 janvier 1883, épousa Edmond Mambour, cultivateur, né à Roly le 20 avril 1875, dont postérité.

 

  • Florent Lorent dit li p’tit dou Marchau, né à Presles le 9 novembre 1875.

 

Les représentants de cette famille Lorent, œuvrèrent dans la maréchalerie et la forgerie(sic).

 

 

Famille : MAINJOT

Surnom : lès Mindjots

 

  • Joseph Mainjot dit li Blanc Mindjot, né à Presles le 18 août 1867, décédé en 1941, épousa Thérèse Wilmet. Pendant plus de quarante ans, il tint le rôle du médecin-vétérinaire Canabot, dans la représentation folklorique de la Lum’rôdje. Il habita dans le quartier de la Rochelle, rue de la Cahoterie.

 

  • Théodore Mainjot dit Tiodôre Mindjot, frère du précédent, né à Presles le 18 octobre 1861, épousa Eugénie Frédéric, née à Presles le 6 novembre 1861. Serviteur au château, il demeura rue du Pont.

 

  • Émile Mindjot, son fils, né à Presles le 21 juillet 1893, épousa Jeanne Baudelet, née à Presles le 6 septembre 1896.

 

  • Ernèst Mindjot, né à Presles le 9 novembre 1885, épousa Germaine Pochet dite dou Soyeû, née à Marchienne-au-Pont le 3 février 1892. Habitèrent Place Communale.

 

  • Louis Mindjot dit Louwis, né à Presles le 9 juillet 1855, épousa Félicie Pouleur, née à Presles le 21 juillet 1871.

 

  • Djan Mindjot, né à Presles le 9 juillet 1855, épousa Joséphine Pouleur, née à Presles le 5 août 1858.

 

Les deux frères et sœurs habitèrent au Bordinois.

 

  • Jules Mindjot, né à Presles le 2 février 1886, épousa Antoinette Bourlet, née à Presles le 6 décembre 1889. Tenancier du cabaret de la Place Communale.

 

  • Juliye Mindjot, née à Presles le 20 mai 1925, épousa René Cujas, monteur, né à Aiseau le 7 avril 1923. Résident dans l’ancienne maison Douillet, rue Cahoterie.

 

  • Léopold Mainjot dit Paul l’Aveûle, épousa Adeline Gille.

 

  • Pierre Mainjot dit Piêre aus Djèts, épousa Hortense Quinart.

 

  • Lès èfants Piêre aus Djèts :

 

    • Pierre dit Piêre et Alexis dit Quiqui, Pauline et Catherine Mainjot.

 

  • Alexis Mainjot dit Lichî, fils de Piêre, né à Presles le 25 mai 1889, épousa Marie Lambeau.

 

 

Famille : MARC

Surnom : lès Marques

 

  • Xavier Marc dit li vîy maîsse di scole. Instituteur communal de 1829 à 1869.

 

  • Thérèse Marc dite Tèrése dou Maîsse, épousa Victor Hubert dit li Roussia Gârde. Demeurèrent rue Grande.

 

 

Famille : MARCHAND

Surnom : lès Mârtchand

 

  • Jean-Baptiste Marchand dit li Blanc Mârtchand, épousa Thérèse Marlier.

 

  • Antoine Marchand dit Twène Mârtchand, épousa Philomène Sandron. Fut garde-champêtre surnuméraire pendant la guerre de 1914-1918. Leur fils Servais fut tué aux premiers combats de la guerre en 1914 (Ndlr. ou 1917 ?). Habitèrent rue Al Croix.

 

  • Jean-Baptiste Marchand dit Bâtisse Mârtchand, né à Presles le 22 juillet 1886, employé, épousa Juliette Chapelle, née à Corroy-le-Grand le 13 octobre 1884. Demeurèrent à la Rochelle.

 

 

Famille : MARLIER

Surnom : lès Maurlî

 

  • Djan-Bâtisse Maurlî, né à Presles en 1810.

 

  • Djan-Françwès Maurlî, né à Presles en 1812.

 

  • Djaque Maurlî, né à Presles en 1814.

 

 

  • Marius’ Maurlî, né à Presles en 1816.

 

Tous étaient chaufourniers aux grandes carrières de Presles en 1830.

 

  • Mélanie Marlier dite li grosse Maurlî dite Mèlanîye, née à Presles le 6 septembre 1844, décédée, célibataire ayant eu quatre enfants :

 

    • Palmyre Marlier dite li Bosante, née à Presles le 4 mars 1863, décédée en 1953, épousa Jules dit Benoit Lepage, né à Pont-de-Loup le 8 septembre 1860, cultivateur dont :

      • Françoise Lepage dite Françwèsse, épousa Jules Pouleur, dont un fils Gabriel Pouleur, décédé en 1979.

      • Henri Lepage, né en 1891, cultivateur, rue Al Croix, épousa Alexina Lambot, dont postérité.

 

    • Henri Marlier dit li lapé, né à Presles le 15 juillet 1873, épousa Irma Penet.

 

    • Jean-Baptiste Marlier dit Bâtisse Maurlî dit li Gadé, né à Presles le 2 mai 1877, épousa Maria Mainjot, née à Farciennes le 18 mai 1881, métayer, marchand de lait, rue Al Croix. Il y a postérité.

 

    • Augustine Marlier dit li p’tit Tché, née à Presles, épousa Alfred Bischop. Demeurèrent au « Trou Jeanette » à Châtelet.

 

Bosante est un nom de famille ou probablement un sobriquet de Châtelet. Le « spoté » aurait peut-être été bossu. Il était fabricant de tuiles à la Place Saint Roch à Châtelet.

 

Gadé est un sobriquet formé à partir du wallon « gate » qui signifie en français chèvre « gadelot ».

 

Lapé, du français « lapin ».

 

Tché vient du français « chien ».

 

 

Famille : MARTIN

Surnom : dou gros Gayî

Remy Martin, maître de carrière, épousa Gustavine Wauthiez dite Gustavine du Binauche.

 

  • Gustave Martin dit Gustâve dou gros Gayî, né à Presles, décédé accidentellement à Châtelet vers 1930. Fut conseiller provincial socialiste. Épousa Fina Frédéric.

 

  • Lès fîyes dou gros Gayî :

 

    • Lucile, Paula et Augusta Martin.

 

Gayî signifie « arbre à fruits », lès gayes sont les noix. Il y avait un « gros gayî », autrement dit un noyer juste au coin de leur propriété à la rue Grande.

 

 

Famille : MATHIEU

Surnom : lès Lindjères

Thérèse et Adèle Mathieu, laveuses, repasseuses, raccommodeuses de linge. Elles habitaient une maison de la rue Haute, maintenant rue des Haies n° 8.

 

  • Célestin Mathieu, leur frère, fut Receveur Communal à Presles.

 

De cette famille, de 1726 à 1732, Théodore Mathieu, de 1741 à 1744 Jean Mathieu, de 1745 à 1758 Théodore Mathieu, furent Receveurs de la Table des Pauvres.

 

  • Alfred Mathieu dit Frèd, habitait sa maison de la rue de la Cahoterie, quand il n’était pas saoul.

 

  • Li Quènne, épouse de Augustin Mathieu dit Gusse.

 

 

Famille : MORAU

Surnom : lès Mourau

 

  • Lucie Mourau, née en 1850, épousa Vincent Wauthiez.

 

  • Pierre Wauthiez dit Piêre Mourau, né à Presles le 1er juillet 1872, cultivateur, épousa Catherine Parent.

 

  • Catherine Parent dite Catrine Mourau, née à Vitrival le 22 avril 1862. Dont :

 

    • Hyacinthe Wauthiez dite Iacinte Mourau, née à Presles le 6 décembre 1897, épousa André Jacquemain, né à Presles le 29 août 1899, cultivateur.

 

Pierre Wauthiez et sa famille habitèrent de longues années la maison Mourau, bâtie sur la Place Communale, où plus tard s’installeront les Services Communaux, par après « Les Étains de Presles » (complexe actuellement sinistré).

(N.B. : depuis 1995 Centre Culturel d’Aiseau-Presles)

 

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  • La mère de Pierre Wauthiez était une sœur de Rosalie Mourau qui épousa Augustin Martin, né à Presles le 25 février 1812, dont :

 

    • Alphonse Martin dit Fonse, né à Presles le 29 octobre 1847, cultivateur, épousa Pauline Legrand, née à Velaine-sur-Sambre.

 

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Les spots d’Alphonse Martin :

 

  • Fonse Maillard

  • Fonse dou Pwèl

  • Tchîoz l’(m)bou

 

Maillard est un homme au maillet (péjoratif de mail = maillet).

Pwèl est un homme vif et méchant, qui frappe. En wallon, c’èst in pwèl, c’est un méchant.

 

Il demeurait à la Rochelle et battait sa femme tous les jours.

 

Tchîoz l’(m)bou : impératif de Tchîre, expression wallonne qu’il disait quand il arrêtait son attelage de bœufs, afin de faire leurs besoins naturels.

 

 

Famille : PIRET

Surnom : lès Djobins

 

  • Gustave Piret dit li Djobin.

 

  • Lès èfants dou Djobin :

 

    • Ernest, Alida et Louis Piret dit Jolibois.

 

  • L’épouse de Gustave Piret dite li Djobène.

 

Djobin est émigré d’une paroisse de Saint Job, c’est-à-dire Mettet.

 

 

Famille : POCHET

Surnom : lès Soyeûs

Ascendant : Désiré Pochet dit el soyeû.

Constantine Pochet dite Tantine dou Soyeû, née à Presles le 25 novembre 1855, épousa Camille Devigne dit Camille dou Moulin, né à Bouvignes le 23 mai 1857, cultivateur, demeurant rue du Pont, avant meunier au moulin du château.

  • Thérèse Pochet dite li Blanke dou Soyeû, née à Presles le 12 août 1868, épousa Nestor Hiernaux, né à Tamines le 11 octobre 1867. Demeurèrent rue de l’Église.

  • Élodie Pochet dite Lodiye dou Soyeû, née à Presles, épousa Camille Mathieu dit Félicien, né à Presles le 8 novembre 1885, jardinier, demeurant à la Rochelle.

  • Albert, né à Presles le 20 avril 1892, célibataire, jardinier.

  • Germaine, née à Marchienne-au-Pont le 5 février 1896, épousa Ernest Mainjot, né à Presles le 8 novembre 1885.

  • Gabrielle, née à Presles le 8 août 1898, célibataire, gouvernante du curé Doutreluigne, quitta Presles avec son frère Albert pour Jollain-Merlin.

  • Lucien, né à Marchienne-au-Pont le 5 janvier 1900.

 

Soyeû est le nom wallon du scieur de long.

 

Li Blanke dou Soyeû, comme blanc – personne grisonnante ou blanche de cheveux.

 

 

Famille : POULEUR

 

  • Ernest Pouleur dit Didite, né à Presles le 30 décembre 1883, épousa Émilia Thiry, native de Le Roux.

 

  • Jean-Baptiste Pouleur dit li p’tit (i)ousse, aïeul de Florent Pouleur, qui décéda à Biesme.

 

  • Jean-Remy Pouleur dit Djan-R’mé, cultivateur à la rue Grande. Association de deux prénoms (Jean et Remy) en un seul nom (Lès maujô Djan R’mé, rue Grande) 1773.

 

  • Anastasie Pouleur dite Tasiye dèl maujô d’pîre, née à Presles le 10 septembre 1869, épousa Joseph Doyen, né à Châtelet le 6 août 1885. Cultivateur à la rue du Calvaire.

 

 

Famille : POULEUR

Surnom : lès Coucou

 

  • Fidèle Pouleur dit li Coucou, né à Châtelet le 3 juillet 1875, décédé à Presles en 1951, épousa Céline Marc, dite Céline dou Coucou, née à Presles en 1876 et y décéda en 1956. Demeuraient rue Grande, ayant un commerce d’épicerie.

 

  • Lès fiyes dou Coucou :

 

    • Palmyre dou Coucou, née à Presles le 16 octobre 1909.

 

    • Espérance Pouleur dite Pèrance dou Coucou.

 

 

Famille : POULEUR

Surnom : lès Robau

 

  • Olivier Pouleur dit Livier Robau.

 

  • Julie Pouleur dite Juliye Robau.

 

  • Thérèse Pouleur dite Tèrése Robau.

 

  • Félicien Pouleur dit Félicien Robau.

 

Au hameau des Binches, un chemin est dénommé « chemin ROBAU ».

 

 

Famille : POULEUR

Surnom : dou vîy Bouc

 

  • Jean-Baptiste Pouleur dit li vîy Bouc.

 

  • Oscar Pouleur dit Oscar dou vîy Bouc, né à Presles le 27 janvier 1876.

 

  • Olivier Pouleur dit Livier dou vîy Bouc, né à Presles le 16 février 1863.

 

Bouc est le surnom d’après le caractère lubrique de l’animal.

 

 

Famille : POULEUR

Surnom : lès Furèts

 

  • Victôr Pouleur dit li Furèt, né le 3 février 1883, épousa Elvire Mathieu dite li Furète.

 

  • Lès èfants dou Furèt :

 

    • Camille, Louis et Maurice dou Furèt.

 

 

Famille : PRETER

Djan Pretèr, né à Presles le 2 juillet 1878, épousa Ida Blaimont, née à Ermeton-sur-Biert le 10 mars 1888.

 

  • Lès fîyes Prétèr dites lès Chorètes :

 

    • Marie, née à Presles le 29 mai 1876.

 

    • Sidoniye, née à Presles le 19 juillet 1877, épousa Jules Thibaut, né à Pont-de-Loup le 14 juillet 1883. Demeurèrent à la Rochelle, à côté de son frère Djan Prétèr.

 

    • Luciye, née à Presles le 18 septembre 1879, épousa Valentin Maillè, né à Presles le 3 mars 1875, dont un fils Auguste. Demeurèrent à la rue Haute.

 

    • Jeanne, née à Presles le 24 juin 1891, épousa Camille Zicot, né à Pont-de-Loup le 2 août 1896. Demeurèrent rue du Pont.

 

Chorete vient du verbe wallon « chorer » qui signifie « aller toujours vite ».

 

 

Famille : QUEUWEZ

 

  • Jules Queuwez dit li grand Jules, garde-chasse au Château de Presles.

 

  • Eugénie Queuwez dite Jèniye Queuwez, épousa Auguste Laffineur dit Gusse dou Baudèt. Ce ménage quitta Presles pour aller s’installer cultivateurs à la rue de Carnelle à Châtelet.

 

  • Thérèse Queu-Keuwez, née à Aiseau, ayant un fils, Georges Glise, né à Presles le 21 février 1897, épousa Germaine Bohon, agent commercial et secrétaire communal. Démissionnera après 1945 pour s’installer métayer en face du Château-ferme « Les Longs Prés » à la rue de Fosses.

 

Le nom Queuwez s’est transformé en 1830 en celui de Keuwez.

 

  • Augustine Keuwez, née à Presles, sœur franciscaine à l’école du Couvent, à la rue de l’Église, sera appelée la « grande sœur » pour la distinguer de sa collègue « la petite sœur méchante » d’origine française.

 

 

Famille : QUINART

Surnom : lès Djârdinî

 

  • Hortense Quinart dite Ortence dou Djârdinî, épousa Pierre Mainjot.

 

  • Catherine Quinart dite Catrine dou Djârdinî.

 

 

Famille : SANDRON

Surnom : lès Saudron

 

  • Remy Sandron dit li Tikèt, né à Presles en 1868.

 

  • Aimé Sandron dit li Plouc, né à Presles en 1879, extracteur de terre plastique.

 

  • Émile Sandron dit li Blanc Saudron, né à Presles en 1865.

 

  • Twèn.ne Saudron dit li Juif, né à Presles en 1875, extracteur de terre plastique.

 

  • Eugène Sandron dit li Père, né à Presles en 1861.

 

  • Aimé Sandron dit el vîy choufflet.

 

  • Antoine Sandron dit Twèn.ne Saudron, né à Presles le 20 novembre 1875, épousa Maria Wauthiez, née à Presles le 11 juillet 1885. Dont :

 

    • Mariye-Louwisse Saudron, née à Presles le 30 mars 1910, épousa Louis Baudelet, né à Vitrival le 10 mars 1906.

 

Habitèrent à la rue Grande, puis à la rue de Namur à Châtelet.

 

  • Li mayeûr Saudron Marcel, en son temps bourgmestre de Presles, extracteur de terre plastique et de sable, épousa Julia Sarteau.

 

  • Marcelle Sandron dite li fîye dou mayeûr, qui habita la maison paternelle à la rue Al Croix.

 

 

Famille : SARTEAU

Surnom : lès Saurtau

 

  • Alphonse dit Fernand Sarteau dit Toutou Saurtau, né à Presles le 4 avril 1901, épousa Germaine Galle, née à Presles le 22 janvier 1906. Dont :

 

    • Fernande Saurtau, née à Presles le 18 janvier 1925, religieuse démissionnaire, infirmière à Bavière (Liège). Habitèrent rue Grande.

 

  • Denise Saurtau, née à Presles le 3 octobre 1896, épousa Ernest Schaefx, né à Namur le 17 janvier 1925. Résidèrent rue Grande.

 

  • Julia Saurtau, née à Presles le 29 janvier 1899, épousa Marcel Sandron, né à Châtelet le 5 janvier 1899, extracteur de terre et de sable, ex-bourgmestre de Presles demeurant rue Al Croix.

 

  • Francwès Saurtau, né à Presles. Habitera à Villers-Poterie, ayant une fille.

 

  • Renilde Saurtau, née à Presles le 5 août 1914, épousa Alfred Van Daele, né à Pironchamps le 19 juin 1896. Résidèrent rue Grande.

 

  • Blanche Saurtau, née à Presles le 7 février 1910, épousa Jean Gustin, né à Fosses le 19 août 1908, extracteur de terre et de sable avec son beau-frère Marcel Sandron. Habitent rue des Sablières à Châtelet, ayant un fils.

 

Tous provenus du mariage de Louis Sarteau, né à Châtelet, ouvrier mineur, avec Anne-Joseph Jacquy dite Anedjô dou Tchanetî. Demeurèrent rue Grande.

 

 

Famille : SAUVELON

Surnom : lès Sauvlons

 

  • Jean-Joseph Sauvelon dit Djan-Djosèf Sauvlon, épousa Marie-Louise Genot. Dont :

 

    • Gustâve Sauvlon, né à Presles en 1856, épousa en 1882 Aline Frédéric, dont :

      • Gustâve Sauvlon, né à Presles le 16 septembre 1882.

      • Benjamin Sauvelon dit Justin Sauvlon, né à Presles le 31 décembre 1884.

      • Aimée-Zelie Sauvlon, née à Presles le 15 juillet 1887.

 

    • Mathilde Sauvelon dite Matîle, née à Presles le 26 mars 1863, épousa Isac Bolle.

 

    • Achile Sauvelon, né à Presles le 14 février 1823, épousa en 1855 Rosalie Tilmant, dont :

      • Camille Sauvelon, né à Presles le 26 janvier 1860.

 

    • Félicité Sauvelon dite Zéliye, née à Presles le 4 septembre 1862, épousa François Piret.

 

    • Edmond Sauvlon, né à Presles le 7 juillet 1868.

 

    • Jean-Baptiste Sauvelon dit Bâtisse Sauvlon, également dit Batisse du Tiche, né à Presles le 12 avril 1874.

 

    • Aline Sauvlon, née à Presles le 1er juillet 1877.

 

 

Famille : TILMANT

Surnom : lès Maurico

 

  • Fidèle Tilmant dit Fidèle Maurico, né à Presles le 2 février 1855, épousa Gustavine Dock, née à Presles le 27 avril 1857. Taillandier à l’ancienne rue de Fosses (rue de l’S).

 

  • Lès fîs Maurico :

 

    • Camille Tilmant dit Camille Maurico, né à Presles le 22 août 1879, épousa … Debruge (Sart-Eustache).

 

    • Justin Tilmant dit Justin Maurico, né à Presles, épousa Estelle n… (Biesme).

 

    • Georges Tilmant dit Georges Maurico, né à Presles le 3 juillet 1895, décédé de ses blessures pendant la guerre de 1914-1918, enterré à Percey (France).

 

  • Lès fîyes Maurico :

 

    • Joséphine Tilmant dite Josèphine Maurico, née à Presles le 27 novembre 1877, épousa Jules Lambot dit « li Deûr », marchand ambulant de moutarde, huile, vinaigre, etc. Habitèrent à Carnelle à Châtelet.

 

    • Désirée Tilmant dite Zirée Maurico, née à Presles le 9 janvier 1887, épousa Achille Losson, contremaître de fonderie à Sambre et Moselle, à Couillet-Montignies. Résidèrent à Presles et à Châtelet.

 

    • Georgina Tilmant dite Jordjina Maurico, née à Presles le 17 août 1885( ?), épousa Azéma Debruge, ouvrier de charbonnage. Résidèrent à Presles et à Châtelet.

 

    • Rosalie Tilmant dite Laliye Maurico, née à Presles le 30 décembre 1885( ?), épousa Ghislain Chapelle, ardoisier-élagueur. Habitèrent dans la petite maison aux Prés Burnaux.

 

    • Hélène Tilmant dite Elène Maurico, née à Presles, épousa N… Vantard à Percey (France), pendant la guerre 1914-1918.

 

  • Jean-Baptiste Tilmant dit Bâtisse Maurico, né à Bouffioulx le 11 février 1875, épousa Henriette Marc, née à Presles le 4 septembre 1876.

 

  • Étienne Tilmant dit Stiène Maurico, né à Presles le 12 décembre 1860, célibataire. Habita la dernière maison à gauche au Bordinois.

 

  • Jean-Baptiste Tilmant dit Bâtisse Maurico, né à Presles le 30 septembre 1879, épousa Louise Piraux.

 

  • Irma Tilmant dite Irma Maurico, née à Presles le 5 mai 1879, épousa Jules dit Camille Bouxin, né à Presles le 15 avril 1875, cultivateur à la Drève.

 

  • Guillaume Tilmant dit Guillaume Maurico, né à Pironchamps le 17 avril 1882, briquetier, épousa Marie Jacquy, née à Presles en 1876.

 

  • Joachim Tilmant dit li Crolè Maurico, né à Presles le 7 octobre 1881, épousa Élisa Baudelet.

 

  • Joachim Tilmant dit li p’tit Jésus, né à Presles, épousa Élisa Dewez. Menuisier à la Rochelle.

 

  • Gustave Tilmant dit li Vêtu, né à Presles le 10 novembre 1867, épousa Adeline Adam.

 

  • Jorges dou Pico, fils du précédent.

 

  • Paradis, idem.

 

 

Famille : WAUTHIER

Surnom : dou Canon

 

  • Édouard Wauthier dit Douârd dou Canon, épousa Eugénie n… Habitèrent rue Al Croix avant 1914.

 

  • Marie Wauthier dite Marie dou Canon, épousa Florent Mousset, maçon-entrepreneur à Presles. Bâtirent la première maison à la construction de la route de Fosses, maison dite Mousset, par la suite « maujô Pouleûr ».

 

 

Famille : WAUTHIEZ

Surnom : dou Cuv’lî

 

  • Jean-Baptiste Wauthiez dit Bâtisse dou Cuv’lî, né à Presles le 31 mars 1831, fils de Pierre et de Philomène Stenier.

 

  • Rosalie dou Cuv’lî, née en 1868 ;

 

  • Gabriel dou Cuv’lî, né en 1871, greffier du Tribunal des Prudhommes à Charleroi. Demeura rue de l’Église (des Français) à Châtelet.

 

    • Sa fille Alexise dou Cuv’lî, épousa Franz Godart, professeur à l’Athénée de Châtelet.

 

  • Victôr dou Cuv’lî, né à Presles en 1873.

 

  • Arthûr dou Cuv’lî, né à Presles le 20 mai 1877, épousa Esther Beunier, née à Courcelles le 22 janvier 1883. Marchand de bestiaux. Dont :

 

    • Jane dou Cuv’lî, épousa Raymond Bertrand, pharmacien, décédé, dont postérité à Presles.

 

 

Famille : WAUTHIEZ

Surnom : èl Binauche

 

  • François Wauthiez dit Francwès dou Binauche, fut maître de carrière en 1850. Il exploita la carrière dite « de la Falige » qui populairement fut baptisée « Carrière dou Binauche ». Dont :

 

    • Florent, Gustavine, Victorine, François, Gustave et Joseph dou Binauche.



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Sobriquets particuliers

 

  • Émile Bourlet dit li Quecq, né à Presles le 12 novembre 1881, garde-chasse.

 

  • Éléonore Paternotte dite Nonore Dwèyén, épousa en 1866 Jean-Baptiste Doyen dit Bâtisse, cabaretier à la Drève d’abord, rue du Pont ensuite, ayant une fille, Mathilde, qui épousa Gustave Baudelet, secrétaire communal et clerc-chantre (magister de l’église).

 

  • Joseph Decelle dit li Talieûr, tailleur d’habits. Habitait une maison de la Place Communale.

 

  • Victôr Résémente dit Layide, né à Bouffioulx le 24 février 1868, épousa Catherine Mary, née à Presles en 1868.

 

  • René Résémente dit René Layide, né à Presles le 27 octobre 1895, extracteur de terre plastique ; resta célibataire. Décédé à Châtelet. Cette famille habita la dernière maison, à droite dans la rue du Coumagne.

 

Layide proviendrait de Adélaïde, grand’mère du précédent.

 

  • Jules Fauchet dit li Brîche (Brîje : fredaine ou « droute » qui signifie jeu).

 

  • Antoine Simon dit li père Simon, épousa Adèle Wauthiez, dont est né Victôr, qui restera célibataire. Habitèrent à la rue Grande.

 

  • Li vatche Deventer est le sobriquet d’une fille de cette famille qui aurait été attribué en raison du caractère bestial de cette femme.

 

  • N… Deleuze dit li roussia gârde, dont :

 

    • Gille Deleuze dit Djîle, né à Pontillas le 21 janvier 1880, chauffeur au château, épousa Marie de Kimpe, née le 7 février 1877. Dont un fils Ferdinand.

 

    • Léonie Deleuze, née à Pont-de-Loup, épousa Joseph Thibaut, né à Gougnies le 14 janvier 1882. Habitèrent rue des Taillandiers.

 

    • Edmond Deleuze, né à Presles le 18 mai 1891, épousa Élise Molle, née à Châtelet le 16 mai 1895.

 

  • Thérèse Mollet dite Tèrése dèl cârière, née à Presles le 12 janvier 1853, épousa Joachim Dock.

 

  • Joseph Delfosse dit Djosèf li facteûr, né à Pont-de-Loup, épousa Marie Genot, née à Presles le 5 mai 1877. Habitèrent au Coumagne, l’ancienne maison et propriété de Francwès Wauthiez dit dou Binauche. S’étant séparé de corps et de biens, li facteûr habita au Bordinois, son épouse rue des Taillandiers.

 

  • Augustin Bourlet dit Tété Barète, né à Presles le 23 avril 1846, menuisier à la Rochelle.

 

  • Henri Masy dit li Bibi, originaire de Châtelet.

 

  • Louis Masy dit li roussia Masy, né à Châtelineau le 12 septembre 1891, épousa Madeleine Dock, née à Presles le 22 avril 1901. Habitèrent dans l’ancien quartier du Fourneau.

 

  • Li soçonli soçone = Soçon, vient de l’ancien français ami, camarade.

 

  • Félicien Mohymont dit Djauque, né à Presles le 17 juin 1842, resta célibataire.

 

  • Pierre Marchand dit li Caté, épousa en 1840 Marie-Thérèse Brachotte. Dont :

 

    • Augustine Marchand, née à Presles le 15 septembre 1862, épousa en 1883 Jean-Baptiste Cerfaux. Parents de Mgr Lucien Cerfaux.

 

Caté vient de calotte (coiffure) ou récipient.

 

  • Charles Lambot dit li vîy champète, en raison qu’un nouveau titulaire était en fonction.

 

  • Julien Mollet dit li Champète, né à Presles le 3 février 1875, épousa Éloïse Lambot dite Loîyse, née à Presles le 25 juin 1875. Demeurèrent dans la première maison à gauche de la rue de l’Église.

 

  • Djosèf Loriaux dit Loria, épousa Rosa Dumont.

 

Lès èfants Loria sont Victor et Nelly Loriaux, demeurèrent dans une maison de la Place Communale.

 

  • Émile Zwartenbrouck dit li Pouyetî, qui vers 1930 s’installa à la rue des Haies, comme éleveur de poules (actuelle maison de Pol Loesch, cantonnier communal).

 

  • Silviye dèl Saute, belle-mère de Gustave Bohon, résida peu de temps Place Communale.

 

  • François Dumont dit li grand Lichî, frère d’Auguste Dumont-Davister, né à Presles le 27 juin 1885. Marchand-grainier, en son temps rue de la Station à Châtelet.

 

  • Jean-Baptiste Mourmeaux dit li grand Djan, né à Presles le 17 mai 1902, épousa Marie-Thérèse Migeot, née à Presles en 1906. Cultivateur rue Grande, dont postérité.

 

  • Rosa Mollet dite li grande Rosa, née à Presles le 17 mai 1868, épousa Joseph Lorent dit li gros dou Roudje.

 

  • Jean Denayer dit li p’tit Djan, maçon-élagueur, née à Tourneppe le 18 septembre 1881, épousa Marie Duhoux, née à Nivelles le 16 mars 1885. Habitèrent rue de Fosses.

 

  • Alexis dit Auguste Mourmeaux dit li p’tit Gusse, né à Presles le 25 juin 1908. Cultivateur à la rue Grande, y décéda en 1979. Il y a postérité.

 

  • Alexis Fosseur dit li gros Fosseûr, né à Presles en 1854, épousa Rosalie Marchand, née à Presles en 1843. Habitèrent une maison de la rue Grande.

 

  • Joseph Delcorte dit li vîy Chasseûr, contremaître à la papeterie de la Place Communale.

 

  • François Thibaut dit Chanchès Tibau, né à Presles le 16 février 1870. Resta célibataire. Extracteur de terre plastique, chasseur et braconnier à l’occasion, sa mort resta un mystère car il fut trouvé assassiné dans sa maison de planches, en face du château d’eau de la rue de l’S, entre les années 1930-1935.

 

  • Camille Adam dit li Lotchèt, né à Presles le 20 juillet 1880, épousa Blanche Van de Rose, née à Aiseau le 21 juillet 1886, dont :

 

    • Lucienne Adam, décédée en 1980, épousa Adolphe Sente, décédé, tailleur d’outillage mécanique, dans l’ancienne papeterie de la Place Communale, dont :

      • Marie-Louise Sente, secrétaire communale qui, veuve de Fernand Hennaut, se remaria à Jean-Marie Abrassart, commissaire d’arrondissement, décédée en 1979.

      • Paulette Sente, épousa Pierre Cerfaux, neveu de Mgr Cerfaux.

 

  • Marie dou Boudé, épousa Gustave Lien.

 

  • Angélique Lambot dite Jèlique, épousa Hector Mollet. Commerçante à la rue des Wespes (Waibes).

 

  • Quenne, épouse d’Auguste Mathieu, a tenu un cabaret sur la Place Communale.

 

  • Jules Fauchet dit èl Brîche.

 

  • Antoine Simon dit èl père Simon, mari d’Adèle Wauthiez dont un fils Victor, resta célibataire.



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D’après le métier



Métiers d’hommes

 

  • Pierre Cabaut dit li Fwârdjeû (fwârdjî : forge), 1830.

 

  • Fernand Boccart du Bordinois (1930) et Gustave Jacquemain à la Rochelle (1920), dits li Cwèfeû (coiffeur).

 

  • Jérôme Rosier des Pré Burnaux (1830), dit li bon vikant (rentier).

 

  • Barthélémy Goemans (1830), dit l’arpenteû-géomètre (arpenteur).

 

  • Pierre Marchand (1845-1860), dit li r-çuveû dès bârières ou li barriotî (receveur de l’octroi).

 

  • Cloes, d’origine flamande, dit li Pêtrolî. Li mârtchand d’pêtrole, demeurait rue Haute, où habita Léon Mary, alla s’installer plus tard à Châtelet-Carnelle, en face du chemin de la Poudrière.

 

  • Martin-Joseph Rifflard (1830), dit li Gârde di bos (garde-forestier). Il demeura au Bordinois. En fonction sous les gouvernements de la République française et des royaumes de Hollande et de Belgique.

 

  • Antoine Martin (1830), Pierre Dewez (1840), Fernand Loesch et Henri Pirson (1950), tous dits lès gârdes privès (gardes-particuliers).

 

  • Alexandre Fourmois (1814), dit li douwanier (douanier).

 

  • Augustin Martin (1830), dit li vîy Champète (vieux garde-champêtre).

 

  • Julien Mollet (1904-1937), dit li vîy Champète. Il demeura rue de l’Église.

 

  • Robert Bauval (1947), Gaston Misson (1960), et Félix Cavier (en fonction), dits lès Champètes.

 

  • Jean Tilmant (1850), dit li Tècheû (tisserand).

 

  • Ursmer, Oscar et Augustin Bourlet (XIXe siècle), Servais Mainjot, Gustave Bohon et Eugène Blampain (XXe siècle), Pierre Paulus (1860), Albert Bette (1880) et Jean-Baptiste Masy (1950), tous dits lès Munusiers.

 

  • Baptiste Gilles (1830), Pierre Mousset (1850), Djosèf Tchapèle, Djan Denayer, Batista (Jean-Baptiste Faïni) et Jean Maréchal (XXe siècle), tous dits lès Maçons.

 

  • Pierre et Paul Gravy (1830) et Émile Goffinet (1950), dits lès Tayeûs au bos (bûcherons).

 

  • Djosèf Tchapèle et Djan Denayer (1900), dits lès Lagueûs (élagueurs).

 

  • Ghislain dit Joseph Chapelle dit li Scayeteû (ardoisier).

 

  • Alberic Marty-Baudelet (1930), dit li Brèsseû (dans le sens de marchand de bière). Habita rue de Fosses.

 

  • Jean-Baptiste Brachotte et Joseph Brachotte (1900-1930), dits li Boulèdjî (boulanger). Habitèrent rue Grande.

 

  • Félicien Dohet (1930), et Auguste Bressy, dits li Gorlî (bourrelier).

 

  • Ferdinand Boccart, Victor Delforge (1900 – rue Grande), Alexis Lambot (place Communale), Jean-Baptiste Cerfaux et François Duculot (rue de Fosses), dits li Cxam’jî ou Côrdonî (cordonnier).

 

  • Joseph Masy (1860), Djosèf Decelle (1860 – Place Communale), Victor Thibaut (1900 – rue de l’S) et Rodolphe Gallez (1950), dits li Tailleûr (tailleur d’habits).

 

  • Jean-Baptiste Wauthiez (1860), dit li Cuvlî (tonnelier – cuves).

 

  • Désiré Pochet et Pierre Gilles (1860), dits li Soyeû (scieur de long).

 

  • Charles, Jean-Baptiste et Pierre Blampain (1830), Justin, Pierre, Georges et Octave Blampain (1900), dits lès Tchaurlî (charron).

 

  • Li vîy Facteûr (facteur des Postes).

 

  • Joseph Delfosse (1900) et Julien Mollet (1937), dits li facteûr.

 

  • Remy et Jean-François Martin (1830 – rue Grande), François Wauthiez (1830 – maître de la carrière de la Falige), Mandy Honoré (1850), Alexandre Lejour, François Sandron et Janot Honoré (1860 – hameau des Binches), dits lès tayeû d’pîres (tailleurs de pierres).

 

  • Jean-Baptiste, Jean-François, Jacques et Mariusse Marlier dit Maurlî (1830), dits lès Tchaufournis ou Tchausreû (chaufournier). Demeuraient au hameau des Binches.

 

  • François Tilmant (XVIIIe siècle), Charles-Hubert, Jean-Baptiste, Adolphe et Charles Auguste (1860 – Place du Fourneau), Charles-Florent Pouleûr et Ernest (1900-1914 – Place Communale), dits lès martchands d’papî (papetiers).

 

  • Arthur Wauthiez dit Arthur dou Cuv’lî (1900-1930 – la Drève), dit li Martchand d’vatches (bestiaux).

 

  • Henry Kinif (1930), dit li Martchand d’pourcias (porcs).

 

  • Victor Gravy (1920), dit li Martchand d’bos Cisse.

 

  • Pierre Gilles (1860), Paul Gavache, Olivier Gravy (1930-1950 – Place Communale), dits lès Boutchîs (bouchers).

 

  • Antoine Legrand (1910-1930), dit li Martchand d’vélos. Demeura Place Communale, ensuite rue de Fosses.

 

  • Antoine Legrand dit li Gâragiste. Demeura rue de Fosses.

 

  • Émile Anciaux dit Émile Mârdjo, Victor et René Résémente dits Victor et René Lahiyte (au Coumagne), dits lès Tireu d’têre (extracteurs de terres plastiques sables – XXe siècle).

 

  • Ursmer Lebon, Octave Kinif, Georges Pirsoul, né en 1930 et Pol Loesch (1980), dits li Fosti (fossoyeur).

 

  • Joseph Brachotte (1860), dit li Ter’assiy (terrassier).

 

  • Pierre Culot (1880), dit li vîy Cantonnier.

 

  • Raymond Mirgaux et Pol Loesch (1980) dit li Cantonier.

 

  • Fidèle, Lèyon et Eugène Baudelet, Louis Baudelet et Aimé Galloy (1900-1930), et Fidèle Tilmant dit Fidèle Maurico (XIXe-XXe siècles), dits lès Tayandîs (taillandiers).

 

  • Xavier Marc (1829-1870), dit li vîy Maîsse di s’cole (instituteur communal).

 

  • Joseph Bancu dit li Maîsse di s’cole de 1870 à 1907.

 

  • Alfred Tassin (1908-1938), Adolphe dit Robert Michotte (1938-1975) et Daniel Deravet (en fonction – 1980), dits lès Maîsses.

 

  • Jean-Baptiste Marlier (1830), Camille Decamps (1930) et Abel Colonval (1950), dits li Tchèron (voiturier).

 

  • Joachim Marc (1830), dit li Maurlî ou soneû dèl cloke.

 

  • Joseph Baudelet (1900), dit li vîy sècrètaire (secrétaire communal).

 

  • Gustave Baudelet (avant 1940), Georges Glise (1940), Émile Grenier (après 1945) et Marie-Louise Sente (jusqu’en 1978), dits li(la) Sècrètaire.

 

  • Guillaume Tilmant dit Maurico, et ses enfants (1930 – rue de Fosses), dit lès Bricqueteû (briquetiers).

 

  • Joseph Baudelet (1900), dit li vîy Madjustère (clerc-chantre).

 

  • Gustave Baudelet (avant 1930) et Gustave Bohon (après 1930), dits li Madjustère.

 

  • Émile Zwartenbrouck (1930), dit li Pouyetî (éleveur de poules). Demeura dans l’actuelle maison de Pol Loesch, cantonnier (1980).

 

  • Oscar Bourlet (1900), dit li Pinte (peintre-décorateur). Demeura à la Place Communale.

 

  • Guillaume Genot (1860), n. Quinart, Félicien Mathieu (1900), Norbert Sybers, et Joseph Marlier (1930), dits lès Djârdinîs (jardiniers).

 

  • Victor Hubert (1900), Djan Mourmaux, Fernand Saurtau, Ursmer Lebon (1930), dits lès gârdes di Tchèsse (garde-chasse).

 

  • Vincent et Eugène Marc (1860) dits lès Cûjènis (cuisiniers).

 

  • Isidore Desmanet et Ferdinand Dock (1860), dits lès Vaurlèts (domestiques).

 

  • Li Mârchau (maréchal-ferrant).

 

  • Pierre Lorent dit lîy vîy roudge (1830), Émile Lorent dit Émile dou Roudje, Joseph Lorent dit li gros dou Roudje (avant-après 1900), tous dans le quartier du Fourneau.

 

  • Li p’tit dou Mârchau.

 

  • Florent Lorent (1880), dit li Mârchau. Demeura rue des Taillandiers.

 

  • Hector et Camille Vandercapellen (1930), dit lès Mârchau. Demeurèrent rue Grande.

 

  • Fernand Bouxin (1930) et Léon Taxet (1940 – rue de Fosses), dit lès Bateû di strins (batteurs avec machine batteuse).

 

  • Djosèf Loria dit Loriaux dit li Blankicheû (blanchisseur à la chaux). Demeura Place Communale.

 

  • Louis Loriaux (1830), dit li Plafoneû (plafonneur).

 

  • Gustave Martin, Adhémar Wauthiez et Jean-Baptiste Cerfaux (avant 1930), dits lès Assureû (agents d’assurance).

 

  • La famille Lecarpentier, dite li Tchèrpèti (charpentier).

 

  • La famille Lecouvreux (vieux XVIIIe siècle), dite li Couvreû (couvreur de paille).

 

  • Jean-Baptiste Marchand (1930), dit li Mèsureû (peseur au charbonnage).

 

  • Jean-Baptiste et Djosèf Pouleûr (1860), François Gilles, Pascal Bressy et François Remy (XIXe siècle), dits lès Ouyeûs (houilleurs-mineurs de Presles).

 

 

Lès Djins (gens) dèl Cinse di Goliaz (Golias) (1830)

 

  • Jean-Baptiste Vincent, dit li vîy Cînsi (fermier).

 

  • Marie-Barbe Purnode, dite li Cînserèse (fermière).

 

  • Joachim Michaux, dit li Bièdjî (berger).

 

  • Jean-Joseph et François Fosseur, dits lès Vaurlèts (domestiques).

 

  • Alexis Janot et Jean-Baptiste Duculot, dits lès Vatchîs (vachers).

 

Des fermiers ultérieurs de Golias (XXe siècle)

 

  • Victôr Van Ecchout et Julie Gilles, François Marchand et Marie Piret, Hubert Waleffe, Julien Wilmet et Marie Tilmant.

 

Les fermiers de la Ferme du château

 

  • François Delaloup (1830), dit li Cînsi Dèlalou.

 

  • Marie-Claire Hublet, dite li Cînserèsse (fermière).

 

  • Li Bièrdjî Goffaux.

 

  • Li Vaurlèt Anciaux.

 

  • Li Mèskene Mârdjosèf.

 

 

Ferme de la Cahoterie (Ndlr. non vérifiable)

 

  • François Grosjean (1830), dit li Cînsi Grosdjan (fermier).

 

  • Marie-Louise Delaloup, dite li Cînserèsse (fermière).

 

  • Joseph Corsem, dit li Vaurlèt (domestique).

 

  • Séraphie Eugène, dit li Mèskène.

 

 

 

Li Mon.nî dou Tchèstia (meunier du moulin du château – 1830).

 

  • 1) Pierre Henin, dit li Mon.nî. (Ndlr. au XVIIIe siècle)

 

  • Adrienne Demanet, dite li Mon.nerèsse (meunière)

 

  • Pierre Henin, dit li Mon.nî (1830)

 

  • Marie-Thérèse Piton, dite li Mon.nerèsse (meunière)

 

  • Feuillen Mollet, Joachim Jacquemain, Pion-Djan-Bâtisse et Pierre Grégoire dits lès Vaurlèts (domestiques).

 

  • Thérèse Doucet, dite li Mèskène dou moulin.

 

  • 2) Alexandre Ponsart (1860), dit li Mon.nî (meunier).

 

  • 3) Camille Devigne (1900), dit li Mon.nî.

 

  • Constantine Pochet, dite Tantine dou Soyeû ou li Mon.nerèsse (meunière).

 

  • Jules Lambot, dit li Deur ou lès Vaurlèts ou Tchèsse-Mon.néye.

 

 

Lès Boutiquîs (commerçants – magasin de denrées alimentaires / négociants – XIX-XXe siècles)

 

  • Félicien Dohet dit èmon Zante ou Scayteû, et Hortense Cailteur.

 

  • Adonis Thiry dit èmon Donis.

 

  • Èmon Gustave Jacqmain, sa fille Augusta, qui épousa Alexandre Gravy.

 

Tous à la Rochelle.

 

  • Anciaux-Mary dit mon Mârdjô.

 

  • Adeline Gilles et Paul (Léopold) Mainjot, dit èmon Ad’line Djîle.

 

  • Angélique Lambot et Hector Mollet, dit èmon Gélique.

 

  • Èmon Blanche Losson.

 

Tous rue des Wespes (Waibes).

 

  • Jean-Baptiste Delforge et Augustine Mainjot, dite Titine Djan.

 

  • Eva Jacquy dite èmon Eva dou Tchanetî.

 

  • Èmon Palmyre.

 

  • Èmon Mariyète et Camille Decamps.

 

  • Èmon Céline dou Coucou.

 

  • Èmon Milîe.

 

Tous rue Grande.

 

 

Métiers de femmes

 

  • Bernardine et Clémentine Winon (1830), et lès deux fîyes Mathieu (Thérèse et Adèle) au Paradis des Chevaux (1900), dites les Lindjères.

 

  • Catherine Haut, dite l’Acoûcheuse (sage-femme). Demeura rue de Fosses.

 

  • Marie-Louise Deventer, Augustine Baudelet et Marie-Françoise Winon (1830), dites lès Coustrîs (couturières).

 

  • Marie-Françoise Mainjot (1830), dite li Pwarteûse di lètes (messagère).

 

  • Marie-Claire Rifflard (1830), dite li Fileûse.

 

 

Personnel du château

 

  • Jacques ou François Sacré (1860), Etienne Decampe, Octave Deschepper et Gaston (1920-1940), dits li Conciêrge dou Tchestia.

 

  • Ernest Pouleûr (avant 1914), Joseph Guillemain (1920) et Pierre Boccart (1931), dits li Réjisseûr.

 

  • Joseph Guyaux Paquet (fin XIXe – ½ du XXe siècle), dit li Pwârtî dèl grile di Praîle (concierge).

 

  • Pierre Aubert et Joséphine Plateau (début XXe siècle), dits li Pwârtî dèl grîle d’èl Drève.

 

  • François Aubert (1re moitié du XXe siècle), dit li Pwârtî d’èl grîle d’Aujau.

 

Lès gârdes dou Pârc (et autre personnel) (XXe siècle)

 

  • Pierre Aubert, dit li chèf-gârde dou Domin.ne di Praîle.

 

  • François Aubert, Joseph et Edouard Paquet, et Arthur Agnessens, dits lès gârdes.

 

  • Gilles Deleuze dit li Tchauffeû d’auto Djîle.

 

  • Gilles et Gustave Deleuze, dits lès Cochers.

 

  • André Magnelet, dit li Tchauffeû d’câmion.

 

  • Joseph Bohon, dit li Maîsse vaurlèt.

 

  • Martin Hubert et Pierre Tilmant dit Maurico, dits lès Vaurlèts.

 

  • Alphonse Jacquy dit Fofonse dou Tchanetî, dit li Pouyetî.

 

  • Alexis Gravy (1880), dit li Tondeu di Tch’faus.

 

  • Théodore et son frère Joseph Mainjot, dits lès Ouvrîs dou Tchèstia (manœuvriers).

 

  • Djîlain dou Tchèstia « avou s’longue bâbe » (1910), préposé à l’entretien des allées du parc.

 

  • Louis Bouset dit Boussète, Félicien Mathieu (XIXe siècle), Paul Amalaberghe, Fernand Pairoux, et Fernand Duvivier (XXe siècle), dits lès Maîsses Djârdinî (maîtres jardiniers).

 

  • Colas Lambot è s’feume Rosalie Doumont, René Résémente dit Lahiyte, et Jeanne Baudelet, dits lès Ouvrîs dou Djârdin.

 

  • Ernest Gravy, èt si aîdant Henri Spitaert (1930), dit li Maîsse Djâdinî-fleurisse.

 

  • Nonore Doyen – Paternotte ; Laure Mollet ; Augustine Gravy ; Antoinette Lambot (XIXe s.) ; Laliye Carpent è s’fîye Fernande (XXe siècle) lavandières au château, dites lès Bûwerèsses dou Tchèstia

 

  • Anne-Joseph Jacquy dite Anne Djô dou Tchanetî, et Valentine Goffaux (XIXe siècle), dites lès Vatcherèsses dou Tchèstia (gardiennes des bestiaux).

 

  • Louwisse Bohon, Jeanne et Irène Aubert, et Maria Van de Vyver, dites lès Feumes di tchambe (femmes de chambre, servantes).

 

  • Li grand Francwès (Dumont), et Adelin Matagne (XXe siècle), dits li Maîsse d’otèl (1920).

 

  • Jèrmaine Pochet (1930), Sîydonie Préter, et Jeanne Aubert (1920), dites li Cuisinière èt lès Fîyes di cujène.

 

  • Clémence n. (avant 1930), et Bertha Bossut (après 1930), dites li Gârdiyène dès èfants dou Tchèstia (nurses ou bonnes).

 

  • N. Debacq (1930), dit la Préceptrice.

 

  • Etienne Delcampe, Octave Deschepper (1930), et Valentin Magnelet, dits li Tchaufeû dou Tchèstia (chauffeur du chauffage central).

 

  • Gustave Bohon, dit li Menuisier dou Tchèstia.

 

  • Alfred Bastin, de Châtelet, dit li Plombî (plombier).

 

  • nn 2 hommes de Châtelineau et Colin de Le Roux, dits lès Âdwèsiers ou lès Scayeteûs (couvreurs d’ardoises).

 

  • Lès Abateûs, Tayeûs, Fagoteûs (1930) (manœuvriers étrangers à la commune de Presles).

 

  • Li Cinsî dèl grande cînse dou Tchèstia (XVIIIe siècle) : le fermier trèscensier Hublet.

 

 

Autres métiers

 

  • Augustin Delvaux, Georges Hubert, Fidèle Pouleur, Antoine Sandron et Marcel Sandron, Victor Sauvelon, Victor Résémente et René Résémente, et François Thibaut, dits lès Tireûs d’tère.

 

  • Léon Bouxin, Victor Brachotte, Robert Collin, Émile Lambot, Richard Lepage, Anne Loudèche, Jean-Baptiste Marchand, Charles Vanex, Georges Glise et Edmond Genot, dits lès Implwèyés (employés).

 

  • Albert Jacquemain, dit li Dessinateûr.

 

  • Camille Bohon, Gustave Jacquy, dits lès Chimisses.

 

  • Maurice Gailly, dit li Fotographe.

 

  • Alphonse Dandois, et Franz Jacob, dits lès Imprimeus.

 

  • Clovis Mouart, dit li Riciveû dès Postes.

 

  • Georges Adam, Fernand Bouxin, Antoine Legrand, Télesphore Marchand, Célestin et René Bay, et Georges Tilmant, dits lès Mècaniciens.

 

  • Raymond Decamps, Vital Massinon, Jules Namur, Fernand Pirsoul, Émile Charles et Robert Biron, dits lès Tchaufeûs d’autos.

 

  • Jean Debay, Victor Delvaux, Joseph et Jean Dumont, Albert Hoebrechts, Adolphe Sente, Raymond Serwier et Fernand Thibaut, dits lès Elèctriziens.

 

  • Fernand Thibaut, dit li Bobineû.

 

  • Joseph Delvigne, dit li Plafoneû.

 

  • Nestor Sol, dit li Soyeû d’bos.

 

  • Léon Vandevoorde, dit li Gârnicheû.

 

  • Léon Cartiaux et Ernest Jacquy, dits li Watman.

 

  • Félicien Chabot, dit li R’çeveû d’Tram.

 

 

Les métiers du fer (1re moitié du XXe siècle)

 

  • Eugène Duquenne, Jules Duculot, Fernand Delpire, Marcel Biron, Joachim Lien, Ghislain Fabry, Armand Guyaux, Gustave Martin, Jules Remy, Joseph Parizel, Raoul Thibaut, dits lès Ouvrîs d’usine.

 

  • Bernard Thiry, Omer Bourlet, Marcel Mainjot, Pierre Bohon, Joseph Draye, René Cujas, Émile Biron, Henri Poulin, Gaston Menin, Alfred Tassin, et Constant Vanderwaren, dits lès Tourneûs.

 

  • Gérard Dandois, dit li Fondeû.

 

  • Jules Thibaut, Camille Zicot, et Jacques Kesteloot, dits lès Fwârdjeûs (forgerons).

 

  • Robert Delpire, dit li Lamineû.

 

  • Florent Goemans, dit li Traçeû.

 

  • Théodore Stas, René Cujas, et Romain Aril, dits lès Monteûs.

 

  • Jules Godeau et Norbert Luyck, dits lès Cisaiyeûs.

 

  • Jules Robert, dit li Fraiseû.

 

  • Albert Adam, Joseph Galle, Sévrin Van Hall, dits lès Soudeûs.

 

  • Georges Mainjot, René Demoulin, Narcisse Hucorne, Camille Porphyre, et Médard Galloy, dits lès Mouleûs.

 

  • Raoul Lefèvre, dit l’Adjusteû.

 

  • Nestor Dupont, Désiré et Maurice Préter, dits lès Lamineûs.

 

  • Joseph Patigny, dit li Tchaufeû d’usine.

 

 

Autres métiers (1re moitié du XXe siècle)

 

  • Maurice Chapelle, dit li Maîsse di s’cole. D’origine presloise, a émigré à Fosses-la-Ville pour remplir les fonctions d’instituteur et de bibliothécaire.

 

  • Marius Liermin, Bonomi Verleye, et Norbert Sybers, dits lès Djârdinîs.

 

  • Jean-Baptiste Marlier, dit li Mârtchand d’laçia (lait).

 

  • Julien Wilmet, dit li Mârtchand di Tchivaux.

 

  • Guillaume Tilmant et sa famille, dits lès Briqueteûs Maurico.

 

  • Lès Fîyes di cujène (cuisine). Jeanne Aubert, au service du château (1920).

 

  • Maria Van de Vyver, dite li Feûme di tchambe, au château (avant 1930).

 

  • Sylvie Robert, dite li Mârtchande di légumes.

 

 

Les cabarets du temps passé

N.B. : èmon = chez

 

 

Ont été cabaretiers :

 

  • À la rue de l’Église :

 

    • Èmon Djosèf Carly, par après èmon l’soyeû Pochet.

 

    • Èmon Émile Genet, par après son fils Edmond.

 

  • À la rue du Pont :

 

    • Èmon Julien Tilmant, dit Maurico.

 

    • Èmon li p’tite Claire, épouse Tilmant.

 

    • Èmon Nonôre Dwèyén : Eléonore Paternotte, épouse Doyen. Il y avait un jeu de quilles.

 

    • Èmon Louwis Clouet, auberge « Le Relais ».

 

    • Èmon Bâtisse Djîles.

 

  • À la place Communale, anciennement quartier du Fourneau :

 

    • Èmon Bartèlèmy Goemans, arpenteur.

 

    • Èmon Gustâve Martin et Fina Frédéric.

 

    • Èmon Djosèf Baudelet, secrètaire èt madjuster. Il y avait un jeu de quilles et un billard Toulet ; par après Antoine Legrand, puis Léon-Baudelet-Borck (taillandier).

 

    • Èmon Vincent Wauthiez (maison sinistrée).

 

    • Èmon l’talieûr Djosèf Decelle, à côté de la pharmacie Crispiels.

 

    • Èmon l’mârchau li roudje, Émile Lorent-Gilles, actuel café-librairie Graindorge-Jaumonet.

 

    • Èmon Ursmer Bourlet, menuisier, lokâl dès Pidjonisses ; après Oscar Bourlet, munusier-pinte, ensuite Jules Maindjôt-Boûrlèt, local du jeu de balle et des « Nerviens », société dramatique ; aussi jeu de quilles.

 

    • Èmon Drîyèn Bratchote, époux de Marîye dou Tchanetî-Jacquy. Actuelt pharmacie Crispiels.

 

    • Èmon Batisse Quinard (actuelt commerce de denrées alimentaires qui fait le coin = chez Georgine).

 

  • À la rue des Wespes (Waibes) :

 

    • Èmon Paul l’aveûle + Léopold Mainjot-Gilles, commerce d’épicerie et jeu de quilles. Actuelt Mme Misson-Losson.

 

    • Èmon Émile Arnould et Barbe Blampain.

 

    • Èmon Henri Anciaux dit Henri Mardjô, par la suite Raymond Mârdjô-Anciaux-Mary. Aussi un jeu de quilles.

 

  • À la Rochelle :

 

    • Èmon l’blanc Mârtchand-Jean-Baptiste (jeu de quilles).

 

    • Èmon Jèlique Lambot et Hector Mollet. C’est dans ce cabaret que la Société dramatique « Les Nerviens » débuta.

 

    • Èmon li grosse Gravy dite Célestine Gravy.

 

    • Èmon Victôr Fauchèt.

 

    • Èmon Djosèf Bossurwé-Bossuroy.

 

    • Èmon Gustâve Jacquemain (jeu de quilles).

 

    • Èmon Nataliye et Joseph Bossuroy, ci-dessus.

 

    • Èmon Fidèle Mollet, repris par Émile Lorent-Mollet dit li gros dou Roudje, maréchal ferrant.

 

  • À la rue des Taillandiers :

 

    • Èmon l’Tchaurlî dit Charles Blampain. Repris par Justin Blampain dit Justin dou Tchaurlî.

 

    • Èmon Gustâve dou Tchâneti dit Gustave Jacquy (concours de pinsons et coqs « chantants »).

 

    • Èmon l’Roudje Lorent, maréchal. Repris par Florent Lorent. Aussi local de la Société de musique.

 

  • À la route de Fosses :

 

    • Èmon Piêre Caté dit Pierre Marchand. Repris par Jean-Baptiste Cerfaux-Marchand (maison actuellement démolie).

 

    • Èmon lès Culots. Francwès Duculot, cordonnier, et s’frère Djosèf, cantonnier (maisons actuellement démolies, vers 1970).

 

    • Li cabaret du Sapin Vert, tenu par Wilmot (local des Nerviens). Repris par divers tenanciers : Louis-Jacquy-Lisen, Olivier Gravy-Grenier.

 

    • Èmon l’Chalet Genot .

 

    • Èmon Sylvère (Léona  Robert); avec un jeu de quilles. Ces deux maisons avec deux autres ont été démolies lors des grands travaux de la route, années 1970-1975.

 

    • Èmon Alberic Marty-Baudelet.

 

    • Èmon Maurico dit Fidèle Tilmant Dock, taillandier.

 

    • Èmon Piêre Mousset, maçon ; auberge où on logeait à pied, à cheval, en voiture, devenue « li maujo Pouleûr ».

 

    • Èmon Victôr Thibaut, Talieûr.

 

  • À la Drève :

 

    • Èmon Nonore Dwèyén, avant de s’installer à la rue du Pont.

 

    • Èmon Batisse dou Cuvlî dit J.B. Wauthiez.

 

  • Au Bordinois :

 

    • Èmon Louwis Mainjô.

 

    • Èmon Alexis Gravy-Pouleur, dit le Vî Cisse.

 

    • Èmon Fidèle Lejour.

 

    • Èmon Djosèf Pireaux.

 

    • Èmon Djosèf Dwèvin.

 

    • Èmon Bert Bolle.

    •  


 

  • À la rue du Calvaire :

 

    • À l’maujô d’pîre : Silvin Bourlet.

 

  • Au Coumagne :

 

    • Èmon Francwès Wauthiez, cârioty (maître de la carrière de la Falige).

Il devait y avoir vers le Bas-Sart, un cabaret tenu par un étranger, venu s’installer à Presles.

 

  • Au Bas-Sart (actuellement Sart-Eustache) :

 

    • Èmon Victôr Damas, ancienne Franche-Taverne, habitée actuellement par Jacques Kesteloot.

 

  • À la rue Al Croix :

 

    • Èmon Quiqui Gravy-Jacquet.

 

  • À la rue Grande :

 

    • Èmon Marc-Wérbiet « Au repos des Chasseurs », repris par Fernand Dupire « Au coin du Bois ».

 

    • Èmon Louwis Maindjô, menuisier.

 

    • Èmon Catrine Challe et Charles Gilles ; avec un jeu de quilles. Repris par Migeot.

 

    • Èmon Paradis dit Gaspard Jacquet-Paradis ; repris par Gusse Mourmeaux. Avec un jeu de quilles.

 

    • Èmon Vincent Marque.

 

    • Èmon Gusse Maurico-Tilmant.

 

    • Èmon Alexis Fosseûr.

 

    • Èmon Batisse Pouleûr.

 

    • Èmon Driyin Mârtin, maître de carrière ensuite au gros gayî – Gustave Martin-Frédéric (jeu de quilles et guinguette).

 

 

Les cabarets actuels (1980)

 

  • À la rue Grande :

 

    • « Au Coin du Bois » a été tenu par divers tenanciers.

 

  • À la rue du Pont :

 

    • Le cercle paroissial (ne fonctionne plus depuis cinq ans) vers 1975, appelé aussi « li cabarèt dou Curé ».

 

  • À la route de Fosses :

 

    • Les « Longs-Prés » (ne fonctionne plus) en 1980.

 

    • « Au repos des chasseurs » « Maujô Pouleûr » a fermé ses portes, 1976.

 

  • Au Coumagne – Place de Belle-Vue :

 

    • Restaurant le Coumagne.

 

  • Place Communale :

 

    • Café de la Place (Françoise Jaumonet-Graindorge).

 

***

 

ANNEXE

 

En addition, nous donnons en suivant une liste des cinsîs (censiers ou fermiers) qui ont (1980) ou ont eu un complexe agricole déterminé par un spot ou non.

 

  • Li cinsî Cochéz, Edgard Cochez-Van Cauwelaert, rue du Coumagne.

 

  • Li cinsî Devigne ,Camille Devigne-Pochet, rue du Pont.

 

  • Li cinsî Dambly, Jules Dambly-Gilles, rue Grande (exploitée actuellement par Maurice Wijngaert-Paquet).

 

  • Li cinsî dèl maujo d’pîre, Joseph Doyen-Pouleur, rue du Calvaire.

 

  • Li cinsî dèl Waibe, Joseph Gravy-Pouleur et Emile Gravy-Charlier, rue de Fosses.

 

  • Li cinsî dou Cuvlî, Arthur Wauthier-Beunier et Jane Wauthier qui épousa Raymond Bertrand, rue de l’S.

 

  • Li cinsî dou Djoyeû, François Henin-Lejour, rue du Bordinois.

 

  • Li cinsî dou Fouyé, Feuillen Gilles-Grenier, Jean-Baptiste Gilles-Charlier, André Gilles-Gustin et André Gilles fils.

 

  • Li cinsî Glîse, Georges Glise-Bohon, rue de Fosses.

 

  • Li cinsî Grodjan, Émile Grosjean-Pirmez, Bas-Sart.

 

  • Li cinsî Hautequest, Martin Hautequest-Truyens, rue Al Croix.

 

  • Li cinsî Kesteloot, Jacques Kesteloot-Verleye, Bas-Sart.

 

  • Li cinsî Moureau, Paul Moreau. Fut remplacé par A. Jacquemain.

 

  • Li cinsî Djacquemain, André Jacquemain-Wauthiez, Place Communale (maison sinistrée), puis rue de l’S maujô Pouleûr. Cette ferme a ensuite été exploitée par René Jacquemain et ses fils Claude et Guibert qui quittèrent Presles pour s’installer en France et finalement au Canada.

 

  • Li cinsî Lepâge, Jules dit Benoît Lepage-Marlier et Henri Lepage-Lambot, rue Al Croix.

 

  • Li cinsî Mambour, Edmond Mambour-Lorent et Marcel Mambour-Bertrand, rue des Taillandiers.

 

  • Li fî Mambour, Marcel Mambourg-Bay actuellement dans les dépendances du moulin du château.

 

  • Li cinsî Mardjo, Émile Anciaux-Martin et Firmin Anciaux, rue Grande.

 

  • Li cinsî Marjô, Raymond Anciaux-Mary, rue des Wespes (Waibes).

 

  • Li cinsî Marique, Léon Mary-Cheverier et Fernand Mary-Jacquemain, rue Haute.

 

  • Li cinsî Matiène, Ryète Matiène qui épousa Fidèle Lejour, rue Grande.

 

  • Li cinsî Lejour, Henri Lejour-Duquenne, rue Grande.

 

  • Li cinsî Maurico, Camille dit Jules Bouxin-Tilmant, rue de l’S.

 

  • Li cinsî Monjaque, Georges Duquenne-Goemans, rue Grande.

 

  • Li cinsî Djan Mourmeaux, Jean-Baptiste Mourmau-Migeot, actuellement Marcel Mourmeaux, rue Grande.

 

  • Li cinsî Gusse Mourmeaux, Alexis dit Gusse Mourmeau-Lebrun, actuellement Franz Mourmeaux.

 

  • Li cinsî Nameur, Jules Namur-Mainjot, rue des Wespes.

 

  • Li cinsî Pâquet, Octave Paquet-Aubert, rue Grande.

 

  • Li cinsî Cisse, Victor Gravy-Charlier, rue Grande.

 

  • Li cinsî Sint Djôr, Xavier Grenier-Jacquet et Gaspard Grenier-Guyaux, Place Communale.

 

*****

 

CULTIVATEURS DU XXe SIECLE

 

Ce sont des exploitants de la terre, dont certains n’ont pas même un are de terrain, d’autres quelques hectares en propriété. Ils ne peuvent du tout être comparés aux « Cinsîs » des grandes censes qui ont été exploitées au temps passé.

Néanmoins, cette qualification étant admise à l’État-Civil, nous les avons ainsi, au cours de la période qui s’étend de l’an 1900 à 1950.

ANCIAUX Henri, Raymond, Émile, Firmin ; BOUDIN Joseph ; BOURLET Émile ; BOUXIN Jules ; BLAIMONT Floris ; COLLART Désiré ; DAMBLY Jules ; DOYEN Joseph ; GRENIER Gaspard ; HAUTEQUEST Martin ; HENIN François ; JACQUEMAIN André ; LEGE Jules et Henri ; LEJOUR Fidèle et Henri ; MOURMEAUX Jean-Baptiste, Marcel, Alexis dit Gusse, Franz ; MARCHAL Ernest ; MARY Léon, Fernand ; MAMBOUR Edmond, Marcel ; père et fils MARCHAND François ; PONSART Jules et Georges ; PAQUET Victor et Octave ; THIBAUT Edmond ; MATHIEU Théodore ; POULEUR Jean-Baptiste ; WAUTHIEZ François ; HEUCHON Grégoire et Célestin ; TILMANT Julien ; GILLES Philippe , Jean-Baptiste, Jean-François, André et André (fils) ; MOREAU Paul ; DOHET Henri ; COUVREUR Jacques ; JAUMIN Joseph ; DUQUENNE Léon ; COCHEZ Edgard ; KESTELOOT Jacques ; MARTIN Alphonse.



*****



CONCLUSION



Ces quelques pages remettent en mémoire bien des familles qui vécurent des bonnes années du temps passé dans notre village. Surnommés, nos villageois ne s’en formalisaient pas, c’était coutumier.

Le sobriquet était tout aussi valable que le nom de famille. D’ailleurs, les noms familiaux sont pour la grande majorité dérivés de « spots » sobriquets.

La dénomination d’un individu dont le nom s’écrivait en deux mots au XV-XVIe siècle, évoluera pour n’en former plus qu’un seul, c’est-à-dire, son nom propre.

Nous en donnons ici quelques exemples simples : « le grand » = Legrand ; « le gros » = Legros ; « de Namur » = Denamur ; « di Spy » = Dispy ou Despy, etc.

La détermination des lieux-dits est beaucoup plus ardue. L’explication devient parfois problématique pour en retrouver l’origine, tandis que celle des sobriquets est parfois bien simple.

Dans tous nos travaux effectués sur ces deux sujets, nous en avons eu l’expérience.

1 Édité sous ce titre en 1981.

2 On aurait bien du plaisir à faire de la généalogie en se basant sur les spots (sobriquets).

 

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