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Souv'nances

Souv'nances 1

 

Cliché : TAB003  -  Cliché : IMM024

Souvenirs"

Il s'agit de la famille JACQUET, établie à Presles, dans la moitié du XVIe siècle.

Cette famille JACQUET, provenait d’ascendants qui habitèrent le village de Vitrival et dont un ancêtre nommé Arnold JACQUET s’est établi à Fosses, fin du XVIIe siècle.

Li fîye Djaquèt nommée Marie-Thérèse, née à Presles le 10 juillet 1848, épousa Xavier GRENIER, dit Sintjôr, et eut ,par ce mariage, deux enfants dont Gaspard Sintjôr GRENIER qui épousa Gustavine Guyaux, native d’ Aisemont.

Marie-Thérèse JACQUET était sœur de ma grand-mère, Mélanie JACQUET, née à Presles le 5 décembre 1846 ; elle épousa Alexis, dit Quiqui Gravy, mon grand-père.

Les deux sœurs étaient filles de Gaspard JACQUET, né à Presles le 10 janvier 1818 et de Mélanie FAUCHET, née à Presles le 26 septembre 1820.

Gaspard JACQUET (junior) provenait de  Gaspard JACQUET, né à Vitrival le 11 octobre 1787 ; soldat de Napoléon, il revint de Russie avec l’Empereur et épousa Fabienne PARADIS, née à Presles le 26 novembre 1789.

Le jeune ménage se fixera à Presles, dans une maison-cabaret, dénommée li maujô Paradis située au Fond des Binches à la rue Grande.

Gaspard JACQUET exploitera près de sa maison une carrière de pierre appelée li cârière Djaquèt où il y avait aussi li pus' Djaquèt (puits).

Par-devant la maison, il y avait li basse Djaquèt (retenue d'eau servant d'abreuvoir) et une fontaine semi-naturelle alimentée par les eaux du ruisseau des Fontaines des Larrons, qui alimenta en eau potable, pendant de longues années, les habitants du quartier du Bordinois.

Tout cet état de situation d'il y a plus d'un siècle est bien changé maintenant. Les travaux de voirie entrepris après 1950 ont fait disparaître pour cause d'hygiène et de salubrité publique li basse Djaquèt et la petite fontaine. La carrière a été remblayée et le puits n'existe plus.

Seule la maison avec son pigeonnier en façade est toujours en place, habitée par Marie-Thérèse Mainjot, veuve de Jean MOURMAUX, qui furent cultivateurs.

Quant à l'djoute aus wartîyes, il s'agit de cuire à l'eau bouillante des orties piquantes, dites nwarès wârtiyes de les assaisonner, comme des épinards.

En certaines régions du midi de la France, l'ortie piquante ou brûlante (Urtica urens) est considérée comme un légume et remplace l'épinard.

Les orties séchées servaient jadis de fourrage dont se régalaient les baudets (ânes).

À vous lecteurs, d'essayer cette recette car, au cours de la guerre 1914-1918, des gens en mangèrent, ainsi que des pissenlits des champs et des prairies, les denrées alimentaires étant chères et rares.

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1 Publié en 1989 in Us et coutumes I

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