Quand on «cwârnè»
Quand on « cwârnè » 1
"Quand on cornait"
De tous temps, la fidélité des couples fut parfois mise à rue épreuve et il n’était pas rare que des amours interdites, illicites, voient le jour, à Presles comme ailleurs.
Il ne fallait pas longtemps pour que cela se sache.
La nuit tombée, des « âmes charitables » se rendaient sur les collines encastrant le village (les Roches d’un côté, et les dessus de la rue Haute de l’autre) munies d’un verre de quinquet faisant office de porte-voix, hurlant des insanités à l’adresse des supposés amants…
Le lendemain, bien entendu, on ne parlait que de cela dans le village.
C’était avant 1914 et les SMS n’étaient pas d’usage !
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1 Document 2009